Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Le Fleuve suivi de Le voyage et autres poèmes


Éditeur : L'Eclat
ISBN numérique PDF: 9782841625864
Parution : 2022
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique PDF
Protection filigrane***
Illimité Prix : 7,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

La poésie du péruvien Javier Heraud (1942-1963), intime et fulgurante, a laissé sur le continent sud-américain une empreinte que chaque génération reconnaît comme la trace indélébile d’une inspiration toujours renouvelée pour la liberté de ses peuples. Semblable à son Fleuve, elle voyage de pierre en pierre, franchit les plaines et les cordillères, débordant et abreuvant tour à tour le paysage et les hommes, qui, avec elle, jamais ne craignent la mort « parmi les arbres et les oiseaux ». Né à Lima en 1942, Javier Heraud fut reconnu très tôt comme l’une des voix majeures de la poésie sud-américaine grâce à ses recueils Le Fleuve et Le Voyage, parus en 1960 et 1961. Il meurt en 1963, sous les balles de la police péruvienne, sur les rives du fleuve Madre de Dios, aux confins de la Bolivie, alors qu’il vient de rejoindre les rangs de l’Armée de Libération nationale du Pérou. Il a 21 ans. L'oeuvre de Javier Heraud (1942-1963) est indéfectiblement liée à son histoire, même si ces quelques poèmes résonnent encore en Amérique latine comme ceux d'une jeunesse éternelle et éternellement réprimée et assassinée par les différents pouvoirs qui ont saigné ce continent martyr. La première édition française a paru aux éditions Maspero en 1971 et inaugurait la collection "Voix-nouvelle série", dirigée par Fanchita Gonzalez Batlle. Le livre n'a plus jamais été réédité, mais reste dans les mémoires comme une nouvelle pierre dans un catalogue qui allait marquer une époque. Par rapport à l'édition de 1971, nous avons complété des parties d'un recueil qui était incomplet et ajouter un autre recueil intitulé "Voyages imaginaires". Les traductions complémentaires ont été réalisées par Patricia Farazzi. On dispose ainsi d'un ensemble assez complet de ce qu'a pu être l'engagement poétique de Javier Heraud, mort criblé de balles par la police et des milices péruviennes à l'âge de 21 ans, mettant fin, écrivait l'édition Maspero, «à la première tentative de foyer de guérilla castriste au Pérou» (ce qui n'était pas forcément exact). Mais la poésie de Heraud dit aussi autre chose. Hymne à la nature, aux paysages, à ce réalisme fantastique propre au continent (qu'illustre les Voyages imaginaires), aux hommes et femmes qui peuplent ces montagnes, elle ouvre sur un monde ou poésie et politique ne font plus qu'une seule et même chose. Le texte est préfacé par Patricia Farazzi, qui dirige cette nouvelle série 'poésie' dans L'éclat/poche. On pourra rappeler la personnalité de la traductrice principale du volume, Fanchita Gonzalez Batlle, qui s'occupa de différentes collections des éditions François Maspero, et traduisit pour Voix de très nombreuses anthologies poétiques. Toujours active comme traductrice, après avoir été licencié des éditions La Découverte, Fanchita a signé la traduction de nombreux auteurs espagnols, latino-américains, anglais, ou italiens (dont, récemment, Luigi Pintor). En document associé le pdf complet de l'ouvrage. Les 'anciens et anciennes' apprécieront le tampon de la dernière page. Les moins anciens et anciennes pourront demander "keskesé" aux plus anciens et plus anciennes. Nous avons évité le point clé qui a cours au Pérou: «Le Rimbaud péruvien», mais si vous voyez que le ou la libraire pourrait être sensible à l'argument, n'hésitez pas! «L'éclat publie le Rimbaud péruvien!» S'il ou elle vous demande qui est Rimbaud, n'hésitez pas non plus, dites-lui que c'est le «Héraud des Ardennes». Sinon allez boire un bière à la santé de la librairie et de la poésie! 1942 – Le 19 janvier, naissance à Miraflores (Pérou). 1948 – Il est admis au Collège Markham où il fera toute sa scolarité. À la fin de ses études, il reçoit le second prix de sa promotion et le premier prix de littérature. Il collabore à la revue du collège pour laquelle il écrit des articles et des poèmes. 1958 – Il est reçu premier à la Faculté des Lettres de l’Université Catholique du Pérou. La même année, il occupe un poste de professeur à l’Institut Industriel n°24 où il donne des cours d’espagnol et d’anglais. 1960 – Il publie son premier livre, El Río, dans les « Cuadernos del Hontanar ». Au mois de décembre il obtient, avec César Calvo, le premier prix du concours : « Le jeune poète du Pérou », organisé par la revue Cuadernos Trimestrales de Poesía, de Trujillo (La Libertad), pour son livre El Viaje. Il est nommé professeur d’anglais au Collège National Notre-Dame de Guadalupe. 1961 – En janvier, il adhère au Mouvement Social Progressiste (socialiste), qu’il quittera en mars 1962. Il publie El Viaje dans une édition commémorative pour le dixième anniversaire des Cuadernos Trimestrales de Poesía. Il est nommé professeur de littérature à la Grande Unité Scolaire Melitón Carbajal. Il concourt pour le Prix de Poésie des Jeux Floraux organisés par la Fédération Universitaire de San Marcos, pour son recueil Estación reunida. Le 20 juillet, il part à Moscou, invité au Festival Mondial de la Jeunesse. Il reste 15 jours en Russie, visite l’Asie et l’Europe et passe plus d’un mois à Paris. Il se rend sur la tombe du poète péruvien César Vallejo au cimetière Montparnasse (À Montrouge [sic], PR, p. 252), visite Illiers-Combray (Où est Combray ?, p. 254), enregistre pour la Radio française un entretien sur la poésie avec Mario Vargas Llosa, et envisage même de s’installer à Paris pour étudier le cinéma à la Sorbonne. Mais à court d’argent et après une halte à Madrid, il rentre à Lima le 20 octobre, muy derrotado (« très abattu »), comme il l’écrit dans le poème Dans l’avion (p.259). Il est exclu de l’Université Catholique du fait de son voyage en URSS et s’inscrit à l’Université de San Marcos. 1962 – Il reçoit une bourse pour étudier le cinéma à Cuba, où il part le 29 mars. Le 18 juillet, coup d’État militaire au Pérou. 1963 – Revenu au Pérou en passant par La Paz et sans en ­informer les siens, il rejoint les rangs de l’Armée de Libération nationale du Pérou. Il meurt le 15 mai sous les balles de la police péruvienne et de civils armés, au milieu du fleuve Madre de Dios devant la ville de Puerto Maldonado où il sera enterré. Il a 21 ans. 1964 – Première édition de ses Poesías completas y homenaje.