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La fureur des siècles


Éditeur : Critic
ISBN numérique ePub: 9782375792544
Parution : 2022
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 20,99 $
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*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Europe, 1515. Le chaos est général, après que Léonard de Vinci a rallié François Ier, avec une mystérieuse invention qui a détraqué le cours de l’espace-temps, en conséquence de quoi des bulles d’univers alternatifs parsèment aléatoirement le territoire en dehors du royaume de France. Partout, alors que princes et seigneurs de guerre s’affrontent, François Ier, lui, règne en maître absolu sur le plus vaste et riche des royaumes, agrandi au gré de diverses conquêtes. Il ambitionne même à présent de s’emparer de la couronne impériale des Habsbourg, encore portée par Charles Quint. Toutefois, un homme est prêt à tout pour l’arrêter. Le condottiere Sforza, qui n’a pas digéré la prise du Milanais, prend la tête d’une armée de mercenaires hétéroclites dans le but de mettre la main sur la mystérieuse machine et de la détruire. Né le 23 août 19701 à Besançon, Johan Héliot est un écrivain français de science-fiction également professeur d'histoire-géographie dans la Haute-Saône. Cette passion pour l'Histoire se retrouve dans sa bibliographie, puisque l'auteur n'a de cesse au cours de sa carrière de s'en inspirer (fantasy historique) ou de jouer avec (uchronie). Quinzième siècle. Léonard de Vinci, alors au service du roi de France François Ier, conçoit une machine prodigieuse : des brumes qui émanent de ses rouages surgissent d’autres temps ou peut-être, d’autres mondes. Tous ceux qui respirent cette fumée funeste sont transformés. Certains deviennent autres tout en restant les mêmes, inconscients des changements survenus dans leur environnement, d’autres disparaissent corps et biens, effacés de la trame par les règles inédites de la causalité. Le jeune clerc Reginus est enlevé par une bande de mercenaires menée par le duc Sforza. Leur mission : voler la machine de Léonard et la ramener aux princes italiens. Si les brumes furieuses, qui sévissent en Savoie, gagnaient l’Italie, le pays ne s’en relèverait pas. Pour cela, ils devront traverser la furia et qui sait combien d’époques barbares: le garçon, passionné d’histoire et à la mémoire prodigieuse, les guidera au travers des époques. Ainsi commence le voyage de Reginus. Il apprend à connaître les trois mercenaires, Kostas, Le Turc et Malamorte, Sforza et sa mystérieuse nièce, qui maîtrise les secrets des plantes et ne répond qu’au nom de « l’Ombre ». Lors d’une confrontation avec des soldats d’une autre temporalité, Kostas meurt. Sforza se révèle ensuite ne pas être à la solde des Italiens mais des Français, et ne pas être le Sforza de cette réalité mais son sosie venu d’un autre temps. Le but de sa mission était en fait d’apporter Reginus au chevalier de Bayard. Cependant, une fois arrivés au château de Bayard où est gardée la machine de Léonard, Le Turc et Malamorte décident d’éliminer Sforza, convaincus de sa culpabilité dans la mort de leur ami, et de livrer eux-mêmes Reginus à Léonard tout en volant la machine pour la revendre au seigneur voisin, le Connétable de Bourbon, rival de François Ier, chez qui ils espèrent trouver refuge après avoir trahi Bayard. Celui-ci ne leur serait guère accueillant et cette déconvenue, mêlée d’un drame sentimental, poussera Malamorte à détruire la machine. Détraquée et gorgée du sang du Turc blessé dans la bataille, elle transportera la petite troupe dans un al-Andalus rêvé. Le repos de ce petit paradis ne durera pas : Sforza et Bayard, pas si morts, s’y infiltrent et incendient la ville, forçant la troupe à fuir. Reginus, l’Ombre et Malamorte, seuls rescapés, rejoignent la demeure du Léonard de Vinci de ce monde. Le créateur de la furia la connaît dans toutes ses temporalités et tous ses univers, et révèle enfin à Reginus pourquoi il a été enlevé : il est le fils de Léonard et en tant que tel, destiné à opérer la machine et permettre à Léonard de vivre éternellement… Alors que Reginus est prêt à succomber à la sensation de voyage entre les mondes, Malamorte brise à nouveau l’appareil, guidé par l’Ombre. Il tue Léonard et Reginus opère la Machine – l’Horlogium Mundi – afin de retrouver une réalité sans furia – la nôtre. ------ Extraits :« Crois en la sincérité de celui qui aura pris la plume à l’orée de sa vie pour te livrer bien plus que ses confessions : la révélation des origines de ton monde. » « Il se nommait François, premier du nom, était presque un géant, et le début de son règne signa le grand bouleversement des âges, autrement dénommé la Fureur des Siècles, ou plus simplement furia. » « Tout autre que Léonard aurait capitulé sans condition aussitôt confronté à l’envers vertigineux du monde, ses secrets fabuleux de fabrication, comme autant de plans tracés de la main même de Dieu. Au bout du long chemin tortueux, parcouru pas à pas durant l’éternité contenue dans une unique seconde, répétée à l’envi, il découvrit ce que les sages, les saints ou les illuminés mettent parfois toute une vie à seulement effleurer. Encore fallait-il pouvoir le reproduire et soumettre à sa volonté. » « L’Île-de-France n’avait jamais si bien portée son nom. Le vieux pays, agrémenté des duchés et comtés amis, se retrouvait isolé, coupé du reste du monde, entouré par les flots vaporeux d’une mer éthérée dont le calme n’était qu’illusoire. La furia bouillonnait en eux, révélant des pages insoupçonnées du grand livre de l’Histoire. Sur les territoires soumis à son caprice, les hommes et les femmes connaissaient des destins différents dès lors qu’ils en respiraient le parfum. Dans l’instant, ils devenaient autres tout en restant les mêmes, inconscients des changements survenus dans leur environnement. Certains disparaissaient corps et biens, effacés de la trame par les règles inédites de la causalité, mais la plupart demeuraient, simplement adaptés aux conditions nouvelles – hormis le cas d’un trop vaste bouleversement qui aurait éradiqué les populations, comme dans le monde où la peste sévissait sans répit, précipitant la fin des civilisations de l’Europe, pour ce qu’on en pouvait deviner. Du point de vue des habitants de ces contrées divergentes, rien ne semblait être modifié, car eux suivaient toujours une même voie historique. Percevaient-ils seulement une perturbation à l’endroit où les brumes artificielles se levaient ? Léonard en doutait, supposant que les sens s’altéraient uniquement chez ceux qui pouvaient observer le phénomène à l’œuvre, en connaissance de cause. Sans quoi, estimait-il à juste titre, on aurait vu déferler des vagues de voyageurs, curieux ou égarés, l’esprit tourneboulé, dans les marches du royaume de François. » « Aucun ne veut régner car aucun n’aime les trônes ou ceux qui s’y asseyent. Non, crois-le si tu veux, moinillon, c’est pour le peuple que ces démons ont déstabilisé un continent entier. Pour les plus humbles aussi bien que les riches, tous considérés comme un. Ils se sont mis en tête des idées de parfaite égalité telles que Jésus lui-même n’aurait pas osé les répandre dans la Judée ! Si bien que partout des citoyens s’enorgueillissent d’administrer les biens confisqués à leurs propriétaires et d’élire les membres des sénats imités de la Rome antique qui établissent en leur faveur les lois nouvelles. Seulement la paix ne s’est pas pour autant imposée après l’exil ou l’exécution des nobles d’autrefois. La république universelle n’est pas moins rancunière ou âpre au gain que ne l’étaient les princes. Les rivalités d’antan ne se sont pas effacées comme par magie au prétexte d’un surcroit de liberté accordée à la plèbe. La guerre continue de secouer les fondations de la vieille Europe, avec davantage d’intensité même et surtout beaucoup plus d’effets destructeurs du fait de l’usage des machines que tu as pu voir à l’œuvre durant ton séjour en Savoie. » « Mais ce ne fut pas ce qui retint l’attention de l’érudit. Des corps torturés et meurtris par le fer gisaient pêle-mêle dans les allées et les parterres fleuris. Des morceaux de chair épars y avaient éclos, tels autant d’immondes bourgeons prenant directement racine dans les cercles des Enfers. La vision rappela au clerc certaines enluminures qui avaient défavorablement impressionné sa jeune imagination et nourri plusieurs de ses cauchemars, quelques années plus tôt. Hagard, il contempla celui qui était cause de ce carnage sans parvenir à croire à ce que ses yeux lui montraient pourtant : un chevalier de feu maniant son épée à double tranchant avec une si redoutable dextérité que le moindre de ses gestes était dévastateur. Reginus crut d’abord que les flammes enrobaient l’apparition, avant de réaliser qu’il s’agissait des reflets du brasier sur les pièces admirablement fourbies de l’armure, dont l’acier rutilant évoquait le mercure des alchimistes. » « — Bien sûr que non, idiot. Arrête de penser avec les bornes fixées par tes professeurs de l’université. Leur conception de la nature du monde est comme la vision que tu as au travers d’un morceau de verre taillé : précise, peut-être, mais déformée. Surtout, elle t’oblige à concentrer ton attention sur un fragment infime de la réalité. Or celle-ci ne possède aucune dimension susceptible de l’enfermer, car ce serait tenter de réduire ce qui ne possède aucune limite par définition. Elle est la vastitude incarnée, l’infinitude des possibles, par essence irréductible aux règles d’une seule intelligence, je parle là des hommes considérés dans leur ensemble… » Né le 23 août 19701 à Besançon, Johan Héliot est un écrivain français de science-fiction également professeur d'histoire-géographie dans la Haute-Saône. Cette passion pour l'Histoire se retrouve dans sa bibliographie, puisque l'auteur n'a de cesse au cours de sa carrière de s'en inspirer (fantasy historique) ou de jouer avec (uchronie). Dans La Fureur des siècles, Johan Heliot imagine une Europe alternative où les siècles se sont détraqués avec, en fil rouge, et la quête d’une bande de mercenaires prêts à tout pour mettre fin aux bizarreries temporelles. En somme, Johan Héliot écrit là une uchronie qui rêve de revenir sur les rails de l’Histoire.

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