Éditeur : Presses de Sciences Po
ISBN papier: 9782724638707
ISBN numérique ePub: 9782724638721
Parution : 2022
Catégorisation :
Livres numériques /
Sciences humaines /
Sciences politiques /
Ouvrages généraux
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Malgré les nombreuses controverses internes et externes auxquelles il a dû faire face depuis sa création en 1988, le GIEC est parvenu à s’imposer comme un modèle d’expertise internationale. Il a réuni des milliers d’individus, dans une des expériences les plus abouties de coopération entre scientifiques et diplomates au niveau international. Loin de la vision originale de ses fondateurs, qui l’avaient imaginé comme une structure informelle au service des décideurs, le GIEC s'est institutionnalisé et propose une forme inédite de diplomatie scientifique multilatérale. Au risque de voir les scientifiques à se questionner sur les implications de leurs conclusions et dans certains, à les adapter aux attentes de leur public? Cet ouvrage propose la première histoire du GIEC. Kari De Pryck est chercheuse à l’institut d’études avancées en développement durable (IASS) de Potsdam et chercheuse associée au CERI (Sciences Po). Préface de François Gemenne. Lors de l’ouverture de la 40e séance plénière du GIEC en 2014, Rajendra K. Pachauri, conclut son discours avec une citation attribuée à Mohandas Gandhi : « D’abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez ». Cette citation résume bien l’histoire du GIEC qui malgré les nombreuses controverses internes et externes auxquelles il a dû faire face depuis sa création en 1988, est parvenu à s’imposer comme un modèle d’expertise internationale. Le GIEC représente une incroyable aventure humaine, qui a réuni des milliers d’individus, dans une des expériences les plus abouties de coopération entre scientifiques et diplomates au niveau international. Cet ouvrage explore les pratiques et arrangements institutionnels qui ont permis d’organiser cette rencontre et de canaliser les conflits que l’hybridation de l’expertise engendre inévitablement. Loin de la vision originale de ses fondateurs, qui l’avaient imaginé comme une structure informelle au service des décideurs, le GIEC s’est fortement institutionnalisé par la force de deux courants. D’un côté, les controverses scientifiques, qui ont poussé les scientifiques à être extrêmement attentifs à ce qu’ils communiquent (ce qui leur vaut aujourd’hui d’être critiqués par certains pour leur conservatisme) ; de l’autre, la géopolitique du climat, qui a incité les États à garder l’expertise climatique sous contrôle et qui rend difficile toute critique de leur (in)action. Kari De Pryck est chercheuse à l’institut d’études avancées en développement durable (IASS) de Potsdam et chercheuse associée au CERI (Sciences Po). L'histoire du GIEC était l'objet de sa thèse, réalisée sous la direction de Bruno Latour.