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Monopole de la vertu, Le

Liu, Catherine


Éditeur : ALLIA
ISBN papier: 9791030414141
ISBN numérique ePub: 9791030414158
ISBN numérique PDF: 9791030414165
Parution : 2022
Code produit : 1453199
Catégorisation : Livres / Sciences humaines / Sciences sociales / Sociologie et société

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Les jeunes cadres ambitieux ne sont plus ce qu?ils étaient ! Des hippies d?hier, les nouveaux yuppies ont hérité du refus des normes. Ou tout au moins de « certaines » normes. Tout leur secret réside dans cette combinaison de contre-culture, de valeurs progressistes et de surconsommation. Le Monopole de la vertu retrace le parcours de cette « classe managériale » : revirements, hypocrisie, stratégies élitistes? Jusqu?à Donald Trump qui s?assura la victoire en catalysant le ressentiment populaire à leur égard. Loin des arguments des conservateurs ayant pris pour cible cet avatar des « bobos bien-pensants », Catherine Liu livre une réflexion mordante sur une classe de cadres intellectuels qui, en s?adaptant aux contradictions du capitalisme, lui permettent d?en perpétuer le règne. Née en 1964 à Taïwan, Catherine Liu est professeure au département des études cinématographiques et visuelles de l?université de Californie. Influencée par l?école de Francfort, ses recherches portent sur l?histoire intellectuelle des classes sociales et des identités, le populisme, les inégalités, la psychanalyse. Elle a notamment publié The American Idyll : Academic Anti-Elitism as Cultural Critique (University of Iowa Press, 2011) et le roman Oriental Girls Desire Romance (Kaya Press, 2012). Les jeunes cadres ambitieux ne sont plus ce qu?ils étaient ! Des hippies d?hier (leurs ennemis d?antan), les nouveaux yuppies ont hérité du refus des normes professionnelles et hiérarchiques. Ou tout au moins, de « certaines » de ces normes. Tout leur secret est là, dans cette capacité à combiner contre-culture hédoniste, valeurs progressistes et surconsommation. Le Monopole de la vertu démontre comment cette « classe managériale » a redéfini le débat politique. Il retrace ainsi leur parcours depuis les années 1960 : revirements, hypocrisie, fausse conscience de classe, stratégies culturelles élitistes? Jusqu?à Donald Trump qui, en catalysant le ressentiment populaire à leur égard, s?assura la victoire aux élections présidentielles de 2016. Loin de tout anti-intellectualisme, la critique de Catherine Liu diffère profondément des médias conservateurs ayant pris pour cible cet avatar américain des « bobos bien-pensants », électeurs de Clinton et Obama. Alors que le débat politique se fait toujours plus binaire, Le Monopole de la vertu livre une réflexion mordante et polémique sur cette classe de cadres intellectuels supérieurs qui, en s?adaptant aux contradictions du capitalisme, lui permettent d?en perpétuer le règne. Catherine Liu est née en 1964 à Taïwan. Elle est professeure au département des études cinématographiques et visuelles de l?université de Californie à Irvine, dont elle dirige également le Centre pour les Sciences humaines. Influencée par l?école de Francfort, ses recherches portent sur la théorie critique, l?histoire intellectuelle des classes sociales et des identités politiques, le populisme, les inégalités, la psychanalyse, la culture américaine. Connue pour sa critique de la classe managériale, elle a notamment publié un essai sur la méfiance entretenue par la classe populaire envers les élites culturelles, The American Idyll : Academic Anti-Elitism as Cultural Critique (University of Iowa Press, 2011), ainsi qu?un roman, Oriental Girls Desire Romance (Kaya Press, 2012).