Éditeur : Quidam
ISBN papier: 9782374912684
ISBN numérique PDF: 9782374912691
ISBN numérique ePub: 9782374912714
Parution : 2022
Catégorisation :
Livres numériques /
Littérature générale /
Littérature /
Roman policier
Format | Qté. disp. | Prix* | Commander |
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Livre papier | 1 |
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Traductrice quadragénaire et solitaire, Úrsula López vit dans le vieux centre de Montevideo. Un soir, un appel téléphonique d’un certain Germán lui réclame une rançon pour libérer... son mari. Découvrant son homonymie avec l’épouse d'un riche homme d’affaires enlevé, Úrsula exige alors une rançon plus importante de celle-ci, qui à son tour surenchérit et lui propose de la débarrasser définitivement de son époux. Dès lors, cette célibataire insatisfaite de sa vie, affamée depuis l’enfance par des régimes inopérants, se met à tirer les ficelles et manipuler tout son monde avec un plaisir machiavélique. « Mercedes Rosende apporte la tradition du noir aux rues de Montevideo, et en sort triomphante. » La Diaria Mercedes Rosende (Montevideo, 1958) est une juriste spécialisée en processus électoraux, qui a également été syndicaliste, enseignante, et chroniqueuse dans divers médias. Francophone et amoureuse de la France, où elle possède une maison en bord de Loire. Mercedes Rosende a reçu divers prix en Uruguay et en Argentine pour Demasiados blues (Trop de blues) (La Gotera, 2005), La muerte tendrá tus ojos (La mort aura tes yeux)(Prix national de Littérature/ MEC ; Sudamericana, 2008). Úrsula López, traductrice quadragénaire et solitaire, vit dans le centre ancien de Montevideo, les nerfs soumis à rude épreuve par le bruit intempestif des talons d’une voisine. Un soir, un appel téléphonique émanant d’un certain Germán lui réclame une rançon pour libérer son mari… or elle n’est pas mariée. Elle se rend pourtant dans le bar où le kidnappeur l’attend, ravie de ce pas de côté dans un quotidien morne qui se partage entre le travail à la maison, les rendez-vous avec le médecin et la psychologue, et les réunions avec les Gros Anonymes qu’elle méprise pour l’image peu flatteuse qu’ils lui renvoient. Sans oublier la jalousie envers la réussite sociale de Luz, sa sœur, jolie et mince, qui a fait un beau mariage et habite dans un quartier résidentiel. Úrsula semble alors prise de frénésie : après avoir découvert son homonymie avec la femme du riche homme d’affaires enlevé, elle réclame une rançon plus importante à l’autre Úrsula qui surenchérit à son tour et lui demande de… la débarrasser définitivement de son mari. Dès lors, cette femme tranquille mais insatisfaite de sa vie, affamée depuis l’enfance par des régimes inopérants, se met à tirer les ficelles, manipulant à la fois le kidnappeur incompétent et l’autre Úrsula. Hantée par son histoire familiale (le souvenir d’un père à la personnalité écrasante, l’assassinat de ses parents et de sa tante bien-aimée suggéré progressivement au cours du roman), elle prend un plaisir machiavélique à manipuler tout le monde car cela lui permet de sortir enfin de sa coquille, gagnant en autonomie et en liberté au fil des événements. Le titre du livre joue sur le double sens de l’expression «mujer equivocada» évoquant à la fois une femme qui «commet une erreur» et «est prise pour une autre», Úrsula comprend qu’elle est cette dernière en entendant une chanson dans un bus et cela va déterminer toute la suite. Son personnage apparaît d’emblée comme éminemment sympathique, et si elle agit mal, c’est finalement pour de bonnes raisons. L’auteure revendique cette anti-héroïne seule, sans enfants, qui ne bénéficie pas d’un physique avantageux – elle a d’ailleurs écrit un recueil de nouvelles intitulé Historias de mujeres feas (Histoires de femmes laides) –, et dit avoir pris un grand plaisir à créer ce personnage féminin qui se démarque des lois souvent binaires du roman noir où la femme est soit une enquêtrice irréprochable, soit une victime, et se doit de toute façon d’être belle. Le livre s’articule autour de sept journées qui rythment l’histoire, assorties d’un épilogue qui se déroule un mois plus tard. L’intrigue astucieuse, l’humour grinçant, font l’originalité de ce roman noir au dénouement surprenant, auquel une Montevideo nocturne, belle et sordide tout à la fois, offre un splendide écrin. Je pense que le public français aimera découvrir ce personnage complexe et attachant et cette ville qui ne l’est pas moins. On peut les retrouver dans les deux romans suivants de Mercedes Rosende, El miserere de los cocodrilos (Le miserere des crocodiles) (Estuario Editora, 2016), Unionsverlag (2018), Literatur Preis 2019, Bitter Lemon Press (U.K. et U.S.A, 2021), S.E.M. (Italie, 2021), et Qué ganas de no verte nunca más (J’ai tellement envie de ne plus jamais te voir) (Planeta Uruguay, 2019), Unionsverlag (2021). Mercedes Rosende (Montevideo, 1958) est une juriste spécialisée en processus électoraux, qui a également été syndicaliste, enseignante, et chroniqueuse dans divers médias. Francophone et amoureuse de la France, où elle possède une maison en bord de Loire. Úrsula, l'héroine de L'Autre Femme, est d’ailleurs traductrice de français. Mercedes Rosende a reçu divers prix en Uruguay et en Argentine pour Demasiados blues (Trop de blues) (La Gotera, 2005), La muerte tendrá tus ojos (La mort aura tes yeux) (Prix national de Littérature/ MEC ; Sudamericana, 2008).
Livre papier | 1 | Prix : 22,99 $ |
Éditeur : Quidam
ISBN : 9782374913445
Parution : 2024
Livre papier | 1 | Prix : 22,99 $ |
Éditeur : Quidam
ISBN : 9782374913421
Parution : 2024
Livre papier | 1 | Prix : 22,99 $ |
Éditeur : Quidam
ISBN : 9782374912714
Parution : 2022