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Nous n'avons plus le loisir de pardonner aux naufrageurs

Nous n'avons plus le loisir de pardonner aux naufrageurs

Laporte, Maxime


Éditeur : MOUVEMENT QUÉBEC FRANÇAIS
ISBN papier: 9782981924278
ISBN numérique ePub: 9782981924254
Parution : 2022
Code produit : 1445285
Catégorisation : Livres / Sciences humaines / Sciences sociales / Sociologie et société

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Numérique ePub
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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Devant le déclin accéléré du français au Québec, nos dirigeants seront-ils à la hauteur de l’obligation de résultat qui leur incombe ? Sauront-ils déjouer les funestes pronostics auxquels nous condamne la provincialisation toujours plus prononcée de notre nation? Tel est le défi que leur lance le Mouvement Québec français (MQF) dans ce mémoire adressé à la commission parlementaire sur la réforme de la loi 101. Sous la plume virtuose de son président, Me Maxime Laporte, le MQF livre ici, avec toute la rigueur qui s’impose, une synthèse indispensable du dossier linguistique au Québec. Ne négligeant aucun aspect du problème, l’auteur trace le récit saisissant des aventures et mésaventures de notre langue au fil du temps, et de tous les hivers qu’il reste encore à surmonter pour espérer un printemps. À tous ceux qui feignent de l’ignorer, ce livre rappelle magistralement que la cause structurelle du déclin du français chez nous a un nom et que ce nom est Canada. Ce n’est qu’en se libérant de ce carcan que le Québec pourra enfin aspirer à la normalité nationale et linguistique. À l’inverse, se résigner au statu quo revient, littéralement, à programmer le long et pénible suicide du Québec français. Ultime alibi du fédéralisme dit nationaliste, le Projet de loi no 96 du gouvernement Legault confirme, hélas, par son insuffisance manifeste, cette inclination suicidaire. Or, vu les dynamiques en cours, nous, Québécoises et Québécois, n’avons plus le loisir de pardonner aux naufrageurs. Voilà ce qu’illustre ce mémoire. Et faute pour ce gouvernement de faire siennes les cibles et les solutions exposées dans ces pages – soit le minimum vital, le caquisme marquera peut-être, sans le savoir, le début de sa propre fin.