Éditeur : LES PÉRÉGRINES
ISBN papier: 9791025205495
ISBN numérique ePub: 9791025205501
Parution : 2022
Code produit : 1445073
Catégorisation :
Livres /
Sciences humaines /
Sciences sociales /
Sexologie
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La jouissance féminine a fait au fil des siècles l’objet de discours religieux, médicaux, psychanalytiques, le plus souvent tenus par des hommes. Celles qui prétendaient jouir ont ainsi été réduites au silence ou mises au ban de la société. Adeline Fleury a joui pour la première fois à 35 ans. Il aura fallu qu’elle remette ses sens en éveil, qu’elle décide de séduire et de se laisser séduire. Quand le désir est entré dans son quotidien, elle a laissé place à Adèle, son alter ego littéraire, son double désirant, un reflet de toutes les femmes qui refusent que leur désir soit bridé. Entre essai littéraire et autofiction, le Petit éloge de la jouissance féminine, nourri de références culturelles, nous fait ressentir à chaque page que jouissance et liberté sont indissociables. Adeline Fleury a longtemps été reporter pour les pages « Société » du Journal du dimanche, puis cheffe des pages « Culture » du Parisien Week-end. Parce que désir et littérature sont chez elle intimement liés, elle s’est lancée en écriture avec le Petit éloge de la jouissance féminine, avant de poursuivre sa réflexion sur le corps féminin (Femme absolument), le désir (Je, tu, elle) et la maternité contrariée (Ida n’existe pas). Aujourd’hui, elle aide les autres à raconter leur histoire. Longtemps ignorée, la jouissance féminine a fait au fil des siècles l’objet de discours religieux, médicaux, psychanalytiques, le plus souvent tenus par des hommes. Celles qui prétendaient jouir, seules ou à plusieurs, ont ainsi été réduites au silence ou mises au ban de la société. Irreprésentable, inimaginable, inaccessible… la jouissance des femmes a tout bonnement été tue. Adeline Fleury a joui pour la première fois à 35 ans. Il aura fallu qu’elle remette ses sens en éveil, qu’elle décide de séduire et de se laisser séduire. Et qu’elle rencontre « l’homme électrochoc ». Quand le désir est entré dans son quotidien, elle a laissé place à Adèle, son alter ego littéraire, son double désirant. Adèle, c’est aussi toutes ces femmes qui refusent que leur désir soit bridé, qu’on leur retire leur liberté de penser et de disposer de leur corps, des femmes parfois à bout de souffle dans leur quête mais jamais aphones, des femmes qui ne se mentent pas, des passionnées, ultra-émotives, à fleur de peau, impétueuses. Des femmes résolument modernes. Au carrefour de l’essai et de la fiction littéraires, à la croisée d’Adeline et d’Adèle, le Petit éloge de la jouissance féminine, nourri de références littéraires et cinématographiques, nous fait ressentir, à chaque page, que jouissance et liberté sont indissociables. Six ans après la première édition, Adeline Fleury est une femme « augmentée » – de ses lectures, de ses rencontres, des débats (notamment autour de #MeToo) qui ont secoué la société et fait évoluer sa pensée. Son Petit éloge est lui aussi augmenté, d’un prologue et d’un épilogue où s’exprime la femme de 2021, qui vit toujours avec autant d’intensité, mais a appris à ne plus se consumer. Sans rien renier de ce qu’elle a écrit en 2015, elle a précisé sa pensée, fait la chasse aux formulations un peu hésitantes et parfois maladroites qui ne lui ressemblent plus. Il y a six ans, le sujet de la jouissance féminine était audacieux, précurseur, un peu suspect ; aujourd’hui on en parle beaucoup plus et c’est heureux, car la question de l’émancipation par le corps est résolument sociétale. Adeline Fleury, romancière, a longtemps été reporter pour les pages « Société » du Journal du dimanche, puis cheffe des pages « Culture » du Parisien Week-end. Parce que désir et littérature sont chez elle intimement liés, elle s’est lancée en écriture avec le Petit éloge de la jouissance féminine (François Bourin, 2015 ; La Musardine, 2018) avant de poursuivre sa réflexion sur le corps féminin avec son essai Femme absolument (JC Lattès, 2017 ; Marabout, 2018). Elle continue d’explorer, en littérature, la question du désir avec Je, tu, elle (François Bourin, 2018) et de la maternité complexe dans Ida n’existe pas (François Bourin, 2020). Aujourd’hui, elle travaille dans l’édition et aide les autres à raconter leur histoire.
Livre papier | 0 |
Prix membre : 26,96 $ Prix non-membre : 29,95 $ |
Éditeur : MICHEL LAFON
ISBN : 9782749951546
Parution : 2022
Livre papier | 0 |
Prix membre : 15,26 $ Prix non-membre : 16,95 $ |
Éditeur : MUSARDINE
ISBN : 9782842718978
Parution : 2018