Éditeur : ZOE
ISBN papier: 9782889279593
ISBN numérique ePub: 9782889071494
ISBN numérique PDF: 9782889071500
Parution : 2022
Code produit : 1441176
Catégorisation :
Livres /
Littérature générale /
Littérature /
Littérature étrangère
Format | Qté. disp. | Prix* | Commander |
---|---|---|---|
Livre papier | En rupture de stock** |
Prix membre : 18,86 $ Prix non-membre : 20,95 $ |
|
Numérique ePub Protection filigrane*** |
Illimité | Prix : 10,99 $ | |
Numérique PDF Protection filigrane*** |
Illimité | Prix : 10,99 $ |
*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
**Ce produits est en rupture de stock mais sera expédié dès qu'ils sera disponible.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.
Dans ces nouvelles tardives, écrites entre 1943 et 1947, Ramuz déploie un imaginaire de la vie entravée, obnubilé par le vieillissement, la maladie et la mort. Parfois détachés d’un roman en gestation, ces récits largement méconnus participent d’une esthétique de l’incomplétude et de la juxtaposition des scènes du monde ; ils dévoilent la modernité d’un écrivain qui a atteint une maîtrise virtuose de la narration. Charles-Ferdinand Ramuz est l’écrivain le plus important de Suisse romande. Né en 1878, ces nouvelles ont été écrites pendant sa toute dernière période d’écriture, entre 1943 et sa mort, survenue le 23 mai 1947. Dès 1924, Grasset publie les livres de Ramuz et lui assure ainsi un succès auprès des critiques et du public. Son œuvre est aujourd’hui publiée dans la collection de la Pléiade. Le goût de Ramuz pour la nouvelle et les potentialités du genre comme terrain d’expériences narratives ont été sous-estimés par la critique dont les regards se sont concentrés le plus souvent sur les romans. Voici un choix du style tardif de l’écrivain entre 1943 et sa mort, survenue le 23 mai 1947. Quelques thèmes omniprésents dans ces nouvelles : Le désir : « Et il a vu la chose qui a suivi, qui a été qu’elle a levé les bras et qu’elle retirait sa robe, étant devenue un peu plus blanche, puis qu’elle a encore changé de couleur, puis que, tournant la tête de tous côtés sur ses épaules, elle a jeté les yeux autour d’elle. Lui, est perché là-haut, sur un avancement du roc, on ne se doute pas de sa présence, il n’est pas vu, il voit tout. » Le leitmotiv de la séparation, central dans l’imaginaire ramuzien, fait encore retour. Et du monde alentour, il se communique aux êtres : « Et à peine t’ai-je quittée que la distance qui était entre nous s’accroît démesurément, comme quand un bateau s’éloigne de la rive et la rive elle-même fuit en arrière ; » La langue, le phrasé : « Faire avec des mots quelconques des phrases qui ne soient pas quelconques. » La syntaxe cahotante et rythmée, les répétitions oratoires, la fameuse comparaison elliptique « comme quand », propre à Proust et à Ramuz, ont cet effet d’hésitation curieuse, de perception par un œil neuf : « Puis elle s’est jetée à la nage et alors l’eau du lac a été cassée en mille morceaux comme quand on donne un coup de poing dans une vitre. » Le regard : « Tandis que la nuit monte de chaque repli de terrain par des épaisseurs qu’on voit se poser les unes à côté des autres, qu’on voit être mises les unes sur les autres : une fumée et un brouillard où les choses disparaissent et lui-même est enseveli : alors il y a eu devant lui une petite lampe, une petite fenêtre éclairée, qui a été pour lui tout à coup comme est le phare pour le marin perdu sur la mer. » La collection « C. F. Ramuz » Voici une série de volumes afin de rendre hommage à l’écrivain le plus important de Suisse romande. Parfois considéré à tort comme un glorificateur du terroir, C. F. Ramuz est avant tout un inventeur de formes romanesques, un explorateur des registres et des ressources de la langue, un essayiste en décalage, un nouvelliste hors pair, comparable à un Picasso. À travers des titres choisis par Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann, préfacés et annotés par des critiques aux horizons variés, cette collection ouvre l’accès à des textes peu connus, mais fait aussi découvrir autrement les œuvres emblématiques de l’auteur. Charles-Ferdinand Ramuz est l’écrivain le plus important de Suisse romande. Né en 1878 à Lausanne, il fait des études de Lettres puis s’installe pour dix ans (1904-1914) à Paris où il étudie à la Sorbonne, fréquente Charles-Albert Cingria, André Gide ou le peintre René Auberjonois, écrit entre autres Aline (1905), Jean-Luc persécuté (1909), Vie de Samuel Belet (1913). Dès ces premiers textes, les thèmes ramuziens tels que la solitude de l’homme face à la nature, l’amour et la mort, la nature personnifiée sont déjà présents. Peu à peu, Ramuz abandonne la narration linéaire et la multiplication des points de vue et adopte souvent un narrateur collectif et anonyme, « on ». Ses romans parlent d’ordre et de transgression, de création et de destruction, toujours d’amour et de mort. Son écriture audacieuse lui valent des critiques de ceux qui lui reprochent d’écrire mal « exprès ». Dès 1924, Grasset publie les livres de Ramuz et lui assure ainsi un succès auprès des critiques et du public. Son œuvre est aujourd’hui publiée dans la collection de la Pléiade.
Livre papier | 0 |
Prix membre : 11,03 $ Prix non-membre : 12,25 $ |
Éditeur : GALLIMARD
ISBN : 9782070129072
Parution : 2010
Livre papier | 0 |
Prix membre : 13,45 $ Prix non-membre : 14,95 $ |
Éditeur : GRASSET
ISBN : 2246191939
Parution : 2005
Livre papier | 0 |
Prix membre : 216,00 $ Prix non-membre : 240,00 $ |
Éditeur : GALLIMARD
ISBN : 9782070118175
Parution : 2005