Éditeur : Viviane Hamy
ISBN numérique ePub: 9782381400228
Parution : 2021
Catégorisation :
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Yoram Leker est l’un des descendants du « train Kasztner ». Rezs? Kasztner, pour certains, c’est l’homme qui a vendu son âme au diable. Pour d’autres, c’est un héros : ils ne lui doivent rien de moins que la vie. L’Âme au diable prend comme fil rouge l’affaire Kasztner, du nom de celui qui parvint à sauver 1684 juifs quand les déportations commencèrent en 1944 en Hongrie et qui fut condamné plus tard en Israël pour l’avoir fait. Avec humour et truculence, le narrateur déroule une saga familiale foisonnante sur plusieurs générations. Qu’il s’agisse de sa mère, l’exubérante Csillu, rescapée de Bergen-Belsen, ou de Tamàs, le cousin « à la mode de Kolozsvar », éternel optimiste devant l’inéluctable, les personnages de Yoram Leker symbolisent la vie dans toute ce qu’elle a de tragique et de merveilleux, à la manière des grands contes yiddish. Yoram Leker est né à Tel-Aviv en 1960 d’un père autrichien ayant fui l’Anschluss et d’une mère déportée à Bergen-Belsen et passagère du « train Kasztner ». Avocat au Barreau de Paris, spécialiste en droit de la propriété intellectuelle et assistant à la Cour Pénale Internationale, Yoram Leker est aussi l’auteur aux Belles Lettres de 3 ouvrages humoristiques, dont Fuyez le guide qui lui a valu la qualification « d’héritier putatif de Pierre Desproges ». L’Âme au diable est son premier roman. Hansi je la connais, elle est gentille. C’est ma grand-tante. Elle est toute petite, un peu ronde avec les cheveux gris. Il y a toujours chez elle des petits roulés au pavot et elle m’en offre un chaque fois qu’on va la voir. Il paraît qu’elle a été emprisonnée et torturée par les Allemands pendant la guerre et que c’est pour ça qu’elle boite encore aujourd’hui. Ils lui ont tapé très fort sur la plante des pieds, pendant des jours et des nuits, parce qu’elle leur cachait un secret. Elle n’a jamais rien dit et même Eichmann l’a trouvée très courageuse. Si L’Âme au diable met en scène des personnages qui symbolisent la vie dans toute ce qu’elle a de tragique et d’effroyable, d’insolite et de merveilleux ; cette saga familiale foisonnante, à la manière d’un conte yiddish, a aussi pour fil rouge l’affaire Kasztner, du nom de celui qui parvint à sauver 1684 juifs quand les déportations commencèrent en 1944 en Hongrie et qui fut condamné plus tard en Israël pour l’avoir fait. D’anecdotes en faits marquants l’Histoire, le narrateur remonte le temps en déroulant les vies de ceux qui l’ont précédé. On y croise notamment l’exubérante Csillu, mère du narrateur et rescapée de Bergen-Belsen, qui, sur son lit de mort, en réponse à un infirmer polonais, lui dit qu’elle a de très bons amis qui ont bien connu la Pologne et notamment Auschwitz. On fait la connaissance de Tamàs, le cousin à la mode de Kolozsvar, éternel optimiste devant l’inéluctable. Il est aussi question d’Agi, une jeune femme qui tient un journal en attendant d’être déportée, et qui veut connaître l’amour parce qu’Ivan lui plaît bien et que c’est sans doute [sa] dernière chance de le faire avant de mourir. Mais aussi Medhi Wallenstein, la meilleure amie de la mère du narrateur, Csillu, qui l’inscrivit en hâte sur la liste des passagers du train Kasztner à la barbe des gardes Allemands… À la lumière des tragédies intimes et familiales dont il est l’héritier, le narrateur apporte un autre éclairage sur le passé et œuvre ainsi à la réhabilitation de Reszö Kasztner, accusé d’avoir vendu son âme au diable pour avoir négocié avec Eichmann et ainsi sauvé de nombreuses vies de l’horreur nazie. Arrivé en France à l’âge de 7 ans, Yoram Leker est né à Tel-Aviv en 1960 d’un père autrichien ayant fui l’Anschluss et d’une mère déportée à Bergen-Belsen, comptant parmi les passagers du « train Kasztner ». Avocat au Barreau de Paris, spécialiste en droit de la propriété intellectuelle et assistant à la Cour Pénale Internationale, Yoram Leker est aussi l’auteur aux Belles Lettres de trois ouvrages humoristiques, dont Fuyez le guide qui lui a valu la qualification « d’héritier putatif de Pierre Desproges ». L’Âme au diable, inspiré de faits historiques réels, est son premier roman.