Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Politique et Sociétés. Vol. 34 No. 3, 2015


Éditeur : Société québécoise de science politique
ISBN numérique ePub: 9782925058038
Parution : 2019
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 14,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Les catastrophes naturelles et l’action humanitaire qui s’ensuit désapproprient-elles le savoir du parler ordinaire sur la souffrance ou donnent-elles une occasion de s’en approprier ? La question est posée dans deux contextes radicalement différents. Les catastrophes naturelles peuvent provoquer une situation d’exception ou, au contraire, elles peuvent être inscrites dans la mémoire des gens comme des situations récurrentes. Ces deux cas définissent chacun des modes d’action humanitaire qui produisent des effets distincts. Le séisme de 2010 en Haïti a non seulement créé une situation d’exception, mais il est, par son coût humain, sans précédent. Cela a sans doute justifié un afflux sans commune mesure des organisations non gouvernementales (ONG). L’ampleur du désastre et de l’entreprise correspondante de secours d’urgence dans une fébrilité parfois cacophonique a retenu l’attention tant des institutions publiques que des chercheurs. On a fait état en Haïti du coût de l’aide, du gaspillage de celle-ci, de son inefficacité, de la part non honorée de l’aide promise, de la concurrence acharnée et vaine entre les ONG, du rôle d’empiètement des ONG sur les prérogatives de l’État, du manque de considération des structures sociales existantes, du caractère uniformisant des interventions humanitaires, même parfois de la destruction irréfléchie des réseaux sociaux de la population haïtienne. Au Guatemala où les désastres sont à la fois plus fréquents et de moindre ampleur, l’action humanitaire des ONG semble mieux organisée et davantage liée aux groupes associatifs. Les effets de l’action des ONG sur le mode de mise en récit de la souffrance sont-ils alors les mêmes ? En Haïti ou au Guatemala, l’attention des chercheurs s’est tournée vers ces actions humanitaires, mais peu sur les effets qu’elles engendrent sur le rapport à soi des populations affectées.