Éditeur : NOTA BENE
ISBN papier: 9782895186779
ISBN numérique PDF: 9782895186786
Parution : 2019
Code produit : 1388707
Catégorisation :
Livres /
Sciences humaines /
Arts et performances artistiques /
Histoire de l'art / Essais - Promo
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Un livre, selon le mot de Kafka, doit être comme la hache qui brise la mer gelée en nous. C’est à une pareille exigence que répond cet essai, coup porté à notre pensée endormie, à notre chair morte, viande sans plus d’affect. L’auteur ne s’épargne lui-même jamais, dans une volonté d’ébranler toujours à la fois sa pensée et son écriture. À partir d’oeuvres — littéraires, picturales, cinématographiques, musicales — dont la cruauté et la violence rendent possible, chez le lecteur-spectateur, une prise de conscience critique, Martin Tailly développe ici une théorie esthétique de la chair, qui, en sa constellation d’éléments même, cherche à conserver de la chair mortelle le mouvement inquiet. Fidèle à l’exigence esthétique et critique des premiers romantiques allemands, son écriture privilégie, par la pratique du montage et de la digression, à la fois le heurt et l’expression des mots et des idées, et participe ainsi formellement – charnellement – de sa propre esthétique, arrachant le langage à la sclérose de l’habitude et lui redonnant ce pouvoir d’ouvrir, de la pensée, re-suscités, les yeux de chair. Un livre, selon le mot de Kafka, doit être comme la hache qui brise la mer gelée en nous. C’est à une pareille exigence que répond cet essai, coup porté à notre pensée endormie, à notre chair morte, viande sans plus d’affect. L’auteur ne s’épargne lui-même jamais, dans une volonté d’ébranler toujours à la fois sa pensée et son écriture. À partir d’oeuvres — littéraires, picturales, cinématographiques, musicales — dont la cruauté et la violence rendent possible, chez le lecteur-spectateur, une prise de conscience critique, Martin Tailly développe ici une théorie esthétique de la chair, qui, en sa constellation d’éléments même, cherche à conserver de la chair mortelle le mouvement inquiet. Fidèle à l’exigence esthétique et critique des premiers romantiques allemands, son écriture privilégie, par la pratique du montage et de la digression, à la fois le heurt et l’expression des mots et des idées, et participe ainsi formellement – charnellement – de sa propre esthétique, arrachant le langage à la sclérose de l’habitude et lui redonnant ce pouvoir d’ouvrir, de la pensée, re-suscités, les yeux de chair.