Éditeur : Éditions Nota bene
ISBN papier: 9782895186472
ISBN numérique PDF: 9782895186489
Parution : 2019
Catégorisation :
Livres numériques /
Littérature générale /
Littérature /
Études littéraires
Format | Qté. disp. | Prix* | Commander |
---|---|---|---|
Livre papier | En rupture de stock** |
Prix membre : 24,26 $ Prix non-membre : 26,95 $ |
|
Numérique PDF Protection filigrane*** |
Illimité | Prix : 16,99 $ |
*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
**Ce produits est en rupture de stock mais sera expédié dès qu'ils sera disponible.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.
– « Je parle à voix basse, je parle lentement. Je parle sans effort mais je ménage mes efforts, me disant que l’œuvre de Thomas Bernhard le requiert, car quand on la lit longtemps, on finit par avoir peur de s’essouffler, de mourir asphyxié avant d’avoir pu vider son sac. On ressent, comme l’auteur, l’urgence de dénoncer les travers du monde, les scandales de la vie. L’urgence vindicative de Bernhard avait des spécificités biographiques : il a connu la Seconde Guerre mondiale enfant dans une Autriche qu’il détestait, a aimé la musique avec passion, voyagé beaucoup avant de se cloîtrer dans sa ferme, à Ohlsdorf. Cet homme-là a passé sa vie à chercher à respirer, à retrouver son souffle – au sens propre comme au sens figuré –, d’où son style si particulier qui coule comme une rivière, en un déploiement de phrases qui n’en finissent pas, se séparent en ruisseaux ou s’enroulent sur elles-mêmes tels des serpents de mer. Et cette rivière charrie inlassablement ses déchets : la petitesse des esprits, le système éducatif et politique, les bourgeois, la maladie, la mort… C’est pourquoi lire Bernhard ne peut que se faire avec lenteur ; en parler, que dans un souffle. Le souffle de Bernhard lui-même. » C’est ainsi que Simon Harel ouvre cet essai intimiste sur Thomas Bernhard. Au lecteur d’y entrer. – « Je parle à voix basse, je parle lentement. Je parle sans effort mais je ménage mes efforts, me disant que l’œuvre de Thomas Bernhard le requiert, car quand on la lit longtemps, on finit par avoir peur de s’essouffler, de mourir asphyxié avant d’avoir pu vider son sac. On ressent, comme l’auteur, l’urgence de dénoncer les travers du monde, les scandales de la vie. L’urgence vindicative de Bernhard avait des spécificités biographiques : il a connu la Seconde Guerre mondiale enfant dans une Autriche qu’il détestait, a aimé la musique avec passion, voyagé beaucoup avant de se cloîtrer dans sa ferme, à Ohlsdorf. Cet homme-là a passé sa vie à chercher à respirer, à retrouver son souffle – au sens propre comme au sens figuré –, d’où son style si particulier qui coule comme une rivière, en un déploiement de phrases qui n’en finissent pas, se séparent en ruisseaux ou s’enroulent sur elles-mêmes tels des serpents de mer. Et cette rivière charrie inlassablement ses déchets : la petitesse des esprits, le système éducatif et politique, les bourgeois, la maladie, la mort… C’est pourquoi lire Bernhard ne peut que se faire avec lenteur ; en parler, que dans un souffle. Le souffle de Bernhard lui-même. » C’est ainsi que Simon Harel ouvre cet essai intimiste sur Thomas Bernhard. Au lecteur d’y entrer.
Livre papier | 1 | Prix : 25,00 $ |
Éditeur : PRESSES DE L'UNIVERSITÉ LAVAL
ISBN : 9782763758398
Parution : 2022
Livre papier | 1 | Prix : 25,00 $ |
Éditeur : PRESSES DE L'UNIVERSITÉ LAVAL
ISBN : 9782763745558
Parution : 2019
Livre papier | 1 | Prix : 16,99 $ |
Éditeur : Éditions Nota bene
ISBN : 9782895185482
Parution : 2017