Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Politique(s) de la décroissance


Éditeur : Les Éditions Utopia
ISBN numérique ePub: 9782919160860
Parution : 2018
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 7,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Un ouvrage fort et engagé qui plaide pour une entrée véritable dans la décroissance si souvent évoquée.

Le mouvement de la décroissance se doit d’entrer dans une nouvelle phase.
Il ne suffit plus de dénoncer l’impasse de la croissance, d’annoncer la catastrophe qui vient, de prophétiser tel ou tel effondrement.

Entre le rejet du monde d’hier et le projet de celui de demain, c’est d’un trajet dont nous avons besoin, pour ici et maintenant. Mais est-ce suffisant de définir la décroissance comme un trajet? Et pour ce faire, quels rapports les décroissants doivent-ils entretenir avec le/la/les politiques ?

Les initiatives concrètes et les expérimentations sont-elles suffisantes pour constituer les pièces éparpillées d’un gigantesque puzzle qui préfigurerait le monde convivial et serein de demain ? Ne risque-t-on pas de se disperser et de s’égarer dans des mondes parallèles faits d’expérimentations minoritaires tout à la fois compatibles et tolérées par le système dominant ?

La juste critique du gaspillage ne risque-t-elle pas de dériver vers une injuste et indécente défense de la pénurie ? La simplicité volontaire est-elle un ascétisme qui n’ose pas dire son nom ?

Ce livre défend une pédagogie de la décroissance qui consiste, non pas à comprendre avant de faire, mais à faire en s’interrogeant. Car on ne peut avoir raison contre tous. Les minorités, fussent-elles les plus cohérentes, dans leur Faire, leur Agir et leur Penser, doivent finir par affronter l’épreuve politique de la majorité. C’est un autre trajet auquel la décroissance ne peut se soustraire.

La décroissance est le nom politique qui désigne la transition d’une société de croissance à une société d’a-croissance. Ce livre prétend explorer ce que le « dé » de la « décroissance » peut apporter à cette hypothèse politique.

Cet ouvrage s’adresse aux décroissants et plus largement à tous ceux que ce mot, cette philosophie ou ce mouvement, interpellent.

EXTRAIT

Aujourd’hui, beaucoup de décroissants sont engagés, individuellement ou collectivement, dans de multiples expérimentations minoritaires, dans des « alternatives concrètes », dont ils peuvent tirer la « théorie de la pratique ». N’est-il pas temps alors de passer des défenses générales en faveur de LA décroissance à des argumentations plus particulières, et de traduire la maturité politique de la décroissance par des études dirigées vers une thématique précise ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Michel Lepesant habite dans la Drôme (où il tire un revenu d’existence de l’enseignement de la philosophie), il est à l’origine de plusieurs projets d’alternatives concrètes : une amap, une association de producteurs-consommateurs, et surtout il est l’un des trois co-fondateurs d’une monnaie locale complémentaire, la Mesure. Il se définit comme un « décroissant » et anime le Mouvement des objecteurs de croissance (le MOC).
Il vient de coordonner deux ouvrages collectifs. Notre décroissance n’est pas de droite (chez Golias, novembre 2012) et L’antiproductivisme. Un défi pour la gauche ? (Parangon, mai 2013).