Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Prof chez les taulards


Éditeur : Éditions Glyphe
ISBN numérique ePub: 9782369340775
Parution : 2017
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 14,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Depuis quinze ans, Aude Siméon fréquente la prison. Elle enseigne le français. Aux taulards.

Des criminels violents, des terroristes, un prisonnier fameux – Carlos – nouent une relation privilégiée avec leur professeur, dévoilent une part d’humanité. Alors, avec l’enseignante, on découvre la prison, un mélange de banalité et de gravité.

Dans cette deuxième édition, l’auteur aborde les questions éthiques et sociétales propres à la prison : comment aider le délinquant à se reconstruire à l’intérieur des murs pour éviter la récidive et favoriser sa réinsertion ?
L’idéal humaniste qui considérait l’homme dans toutes ses dimensions, corps, esprit mais aussi cœur et âme, ne peut-il nous y aider ? Enseigner pour instruire simplement ou humaniser en profondeur ?

Un témoignage fort sur une question encore largement débattue en France : quel rôle les prisons ont-elles à jouer dans la réinsertion des détenus ?

EXTRAIT

Quand le prisonnier recouvre enfin la liberté, il ne recouvre pas pour autant son innocence. L’essentiel se joue dans la conscience. Stigmatisée, quel temps lui faudra-t-il pour cicatriser ? Si la victime reste marquée à jamais, son bourreau ne pourra jamais non plus réparer son mal. La résilience est-elle possible ?
Le détenu purge sa « peine » : le premier sens du mot veut dire « sanction », le second renvoie à la souffrance morale. Cette peine, niée par le fanfaron, car la vantardise reste le lot d’un grand nombre, ne saurait être négligée par le système pénitentiaire : oui, le criminel a une dette envers sa victime ; oui, il peut être dangereux pour la société ; mais si on ne l’aide pas à comprendre « l’intérêt » de sa peine, pas seulement pour la société mais aussi pour lui-même, non seulement on le condamne définitivement, mais encore on remet à plus tard l’inévitable, la sortie d’un être désocialisé et effectivement susceptible de représenter une menace. Jusqu’où la prison aura-t-elle rempli sa mission ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Aude Siméon-Merle des Isles, professeur agrégée de Lettres, a enseigné pendant 25 ans au Lycée international de Saint Germain-en-Laye. Travailler à l’humanisation des lieux d’exclusion et défendre une éducation tenant compte de toutes les dimensions de la personne restent son objectif.