Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Ni vivants ni morts


Éditeur : Editions Métailié
ISBN numérique ePub: 9791022605489
Parution : 2017
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 24,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Ni vivants, ni morts : les disparus sont là, dans cet interstice, ce no man's land, invisibles aux yeux du monde, sans corps, sans tombe, sans aucune existence. Arrachés à leur vie, et comme dissous dans l'atmosphère. Pour leurs proches, aucune possibilité de recours, le deuil impossible, l'angoisse interminable, les menaces, l'hypocrisie des autorités.

Depuis une dizaine d'années, on compte plus de 30 000 disparus au Mexique. Avec les 43 étudiants de l'École normale d'Ayotzinapa, l'onde de choc s'est répandue dans le monde, mais ni la pression internationale, ni les associations des droits de l'homme, ni les initiatives des familles n'ont suffi, dans ce cas comme dans d'autres, à faire apparaître la vérité – et encore moins à enrayer le phénomène.

L'enquête fouillée de Federico Mastrogiovanni, à travers des entretiens avec les parents des victimes, des experts, des activistes, des journalistes, démontre que la disparition forcée est un outil de pouvoir, qui vise à la fois à dissuader toute velléité d'opposition (politique, territoriale, etc.) et à intimider les populations dans des zones convoitées par les multinationales – sujettes à expropriation (zones minières, pétrolifères, gazières,etc.). C'est le portrait sensible et effrayant d'un pays miné par la peur, où l'État piétine sciemment ses propres prérogatives – et les droits de ses citoyens – quand il ne se comporte pas directement comme le pire des délinquants.