Éditeur : BOREAL
ISBN papier: 9782764624081
ISBN numérique PDF: 9782764634080
ISBN numérique ePub: 9782764644089
Parution : 2015
Code produit : 1312583
Catégorisation :
Livres /
Science /
Sciences de la terre /
Écologie
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Voici un livre étonnant, dérangeant et nécessaire. Jérôme Blanchet-Gravel rappelle d’abord que l’écologie est une science de l’environnement qui propose des solutions de rechange rationnelles au modèle économique actuel. Cependant, depuis que l’Occident est considéré comme le principal, sinon comme l’unique responsable du dérèglement du climat, l’écologie a engendré une dérive persistante : l’écologisme. L’écologisme est une religion politique dont les grands prêtres font les manchettes en réclamant le retour du bon sauvage. La logique est la suivante : si le modèle de développement occidental est à l’origine de la crise environnementale, appelons en renfort la culture orientale et les pratiques primitives pour contrer la dégradation des écosystèmes. L’écologisme s’inscrit aussi dans une dynamique apocalyptique et réactionnaire. Le fondamentalisme environnemental prophétise la fin des temps, confond la droite et la gauche, invente l’écoféminisme, s’habille des oripeaux du multiculturalisme et tend à placer la nature au-dessus de l’homme. Pour certains, la conversion aux religions païennes pourrait même permettre à l’Occident de mettre un terme à la culture matérialiste dont il serait l’unique représentant. Il est temps, écrit Jérôme Blanchet-Gravel, de revenir à la science pour affronter la réalité. Voici un livre étonnant, dérangeant et nécessaire. Jérôme Blanchet-Gravel rappelle d’abord que l’écologie est une science de l’environnement qui propose des solutions de rechange rationnelles au modèle économique actuel. Cependant, depuis que l’Occident est considéré comme le principal, sinon comme l’unique responsable du dérèglement du climat, l’écologie a engendré une dérive persistante : l’écologisme. L’écologisme est une religion politique dont les grands prêtres font les manchettes en réclamant le retour du bon sauvage. La logique est la suivante : si le modèle de développement occidental est à l’origine de la crise environnementale, appelons en renfort la culture orientale et les pratiques primitives pour contrer la dégradation des écosystèmes. L’écologisme s’inscrit aussi dans une dynamique apocalyptique et réactionnaire. Le fondamentalisme environnemental prophétise la fin des temps, confond la droite et la gauche, invente l’écoféminisme, s’habille des oripeaux du multiculturalisme et tend à placer la nature au-dessus de l’homme. Pour certains, la conversion aux religions païennes pourrait même permettre à l’Occident de mettre un terme à la culture matérialiste dont il serait l’unique représentant. Il est temps, écrit Jérôme Blanchet-Gravel, de revenir à la science pour affronter la réalité.