Éditeur : LUX
ISBN papier: 9782895961994
Parution : 2015
Code produit : 1302346
Catégorisation :
Livres /
Gestion /
Finance /
Banques
Format | Qté. disp. | Prix* | Commander |
---|---|---|---|
Livre papier | 1 |
Prix membre : 13,46 $ Prix non-membre : 14,95 $ |
*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
« Too big to fail » constatait-on durement en 2008 au sujet de Lehman Brothers, alors que sa faillite mettait l’économie mondiale à genoux. Trois ans plus tard, le G20 reconnaissait l’existence de 28 banques dites « systémiques », à la puissance telle que la défaillance d’une seule pourrait nous faire derechef culbuter dans l’abîme. Ces 28 banques, explique François Morin dans ce petit ouvrage, constituent un oligopole qui est tout sauf d’intérêt public. Leur position dominante sur les grands marchés de la finance globalisée leur confère de facto des pouvoirs analogues à ceux des grandes institutions publiques – parmi lesquels rien de moins que la capacité de fixer le prix de l’argent – sans bien sûr partager ni leurs objectifs ni leurs devoirs. À coups de prises de risques massives et d’ententes frauduleuses, elles fragilisent les marchés (des changes, obligataires, des produits dérivés), mais surtout exercent une influence politique telle qu’on chercherait en vain des puissances publiques en mesure de faire contrepoids. Faut-il chercher plus loin les causes de la crise politique qui traverse les démocraties occidentales ? Faisant ici parler des données inédites, François Morin se montre catégorique : si nous voulons mettre les citoyens à l’abri de désastres financiers à venir, il nous faut abattre l’hydre bancaire et rapatrier la monnaie dans le giron du public.