Éditeur : DIANOIA
ISBN papier: 2913126405
Parution : 2007
Code produit : 1137643
Catégorisation :
Livres /
Gestion /
Économie /
Économie internationale
Format | Qté. disp. | Prix* | Commander |
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Dans une économie de marché telle qu'elle est revendiquée par le Cameroun, le crédit est au coeur du système économique, en vertu de l'effet de levier qu'il procure. La politique de crédit n'est cependant que l'autre face de la politique monétaire, en particulier lorsque les marchés financiers sont inexistants ou balbutiants. Quel est donc le contenu de cette politique en ce qui concerne le Cameroun, sachant que ce pays appartient à un système sous-régional de Banque Centrale, qui fait lui-même partie d'un système régional et même international, impliquant le Trésor Public français, la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest et la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC). Si les outils mis en place pour piloter la politique monétaire sont connus, leur usage reste quasi mystérieux. La surliquidité du système bancaire conduit les banques de second rang à se passer pratiquement du refinancement auprès de la BEAC. Dans ces conditions, la politique monétaire a-t-elle encore un sens ? Le livre apprécie l'organisation originale de la zone CFA, met en exergue la garantie illimitée par la France de la convertibilité du F CFA, hier en Franc Français et aujourd'hui en Euro et les conséquences de ce système. Une incursion dans les outils d'analyse du risque conduit à l'étude de la technique traditionnelle du scoring et des problèmes liés de fiabilité et d'homogénéité des données, une gageure dans une économie en pleine mutation. Est aussi analysée la bizarrerie du rationnement du crédit aux entreprises en contexte de surliquidité bancaire, sans concurrence féroce entre établissements de crédit, même pas entretenue par les nouveaux entrants, alors que les marges bancaires sont plus que confortables, d'où l'hypothèse de collusion. L'ouvrage d'Abena Abena sera d'une grande utilité à tous ceux qui s'intéressent à la question du financement de l'économie camerounaise et veulent comprendre pourquoi, hier flamboyante, cette économie a mal résisté à la crise commencée au milieu des années quatre-vingts et ne semble plus avoir aujourd'hui pour ambition que la lutte contre la pauvreté. Il constitue incontestablement un gisement d'identification des problèmes qu'il faudrait résoudre pour permettre à l'économie camerounaise de retrouver le chemin du développement. Il retiendra certainement toute l'attention qu'il mérite auprès des étudiants, enseignants, économistes, entrepreneurs, responsables politiques et autres citoyens du Continent ou d'ailleurs.