Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

Frontières. Vol. 35 No. 1, 2024


Éditeur : Université du Québec à Montréal - Frontières
ISBN numérique ePub: 9782924954287
Parution : 2024
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique ePub
Protection filigrane***
Illimité Prix : 12,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

La mort constitue l’un des moteurs fondamentaux de production d’images, et ce, dès l’aube de l’histoire humaine (Debray, 1992; Belting, 2004; Pigeaud, 2017). Les images mortuaires ont souvent été appréhendées comme comblant par leur présence une absence, celle de la morte ou du mort. Comme le rappelle Hans Belting : « la contradiction entre absence et présence que nous continuons aujourd’hui encore d’observer au contact des images, plonge ses racines dans l’expression de la mort d’autrui. L’image s’offre à notre regard à la façon dont les morts se présentent à nous : dans l’absence » (2004, p. 184). Cette présence des mortes et des morts auprès des vivantes et vivants par l’intermédiaire de l’image participe aux cultes des défunts en leur conférant un statut et une place au sein du groupe social. C’est dans cette perspective que Régis Debray écrit : « si l’image archaïque jaillit des tombeaux, c’est en refus du néant et pour prolonger la vie » (1992, p. 24). Au cours de l’histoire, et notamment lors de l’apparition de nouvelles techniques, d’industries médiatiques et créatives, cette relation si particulière entre mort et image n’a cessé de s’enrichir.