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La faille du Bosphore : entretiens de Rosie Pinhas-Delpuech par Maxime Maillard sur le métier de traduire et d'écrire

La faille du Bosphore : entretiens de Rosie Pinhas-Delpuech par Maxime Maillard sur le métier de traduire et d'écrire

Interviewé : Rosie Pinhas-Delpuech Interviews par : Maxime Maillard


Éditeur : BACONNIERE
ISBN papier: 9782889601271
ISBN numérique ePub: 9782889601288
Parution : 2024
Code produit : 1472698
Catégorisation : Livres / Sciences humaines / Linguistique / Linguistique

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Description

« Mais c’est là que comme Orphée, il ne faut pas se retourner, la traduction atteint sa limite et passe le relais à l’écriture. En suivant un écrivain de cette manière, en conjuguant littérature et psychanalyser, en comprenant qu’il ne s’agit pas de combler le trou de la perte, mais de rester devant l’impossible origine, l’impossible identité, l’impossible unité compacte de l’être, on se rend compte que la langue se construit sur du manque, sur ce qu’on ne peut pas dire. » Rosie Pinhas-Delpuech nous conte au long de cet entretien mené par Maxime Maillard, son enfance chatoyante dans une polyphonie de langues et son travail de traductrice. Particulièrement attentive aux sonorités, elle perçoit tant la charge obscure des mots de l’hébreu biblique que la musique de la rue de Tel-Aviv d’Etgar Keret. Forte d’une pratique artisanale où les mots sont matière, l’écrivaine et la traductrice de l’hébreu met à plat les trames et les fils de son métier sans oublier ses conditions pratiques. Après une enfance passée à Istanbul, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, entourée par une mère germanophone, une grand-mère judéo-espagnole et un père francophone, Rosie Pinhas-Delpuech émigre en France puis en Israël avant de s'installer à Paris en 1984. Elle est aujourd’hui une figure incontournable des lettres hébraïques en francophonie. Maxime Maillard est journaliste et écrivain suisse. Son dernier livre, Tamam, récit d’un voyage entre Istanbul et Konya, est paru en 2022. Auteure, traductrice, pont entre plusieurs langues et cultures, Rosie Pinhas-Delpuech a beaucoup d’histoires à raconter. D’une enfance passée à Istanbul entre une mère germanophone, une grand-mère judéo-espagnole et un père francophone, elle émigre en France puis en Israël avant de s’installer à Paris et de s’engouffrer dans le métier de traductrice de l’hébreu. Suite à sa traduction de Yaakov Shabtai?? dont les sonorités évoquent la Turquie de son enfance, elle deviendra écrivaine. Ces entretiens font suite à la résidence de Rosie Pinhas-Delpuech au Centre de traduction de Lausanne en automne 2021. Ce livre est un long entretien de Rosie Pinhas-Delpuech mené par Maxime Maillard, écrivain et journaliste suisse romand. Elle y évoque avec fluidité et vivacité les différents aspects du métier de traductrice. De ses origines, de ce qu’on traduit lorsque l’on traduit, de l’importance cruciale de la matérialité du langage et de sa sonorité, du conflit entre le rythme de la phrase et le sens et enfin des conditions financières des traducteurs et des traductrices. La traduction est un métier qu’elle exerce comme une tisserande et qu’elle voit comme la pratique la plus profonde d’une critique littéraire. Ce livre d’entretiens suit celui entre Norman Manea et Saul Bellow publié à la Baconnière en 2020. Auteure, traductrice, pont entre plusieurs langues et cultures, Rosie Pinhas-Delpuech a beaucoup d’histoires à raconter. D’une enfance passée à Istanbul, au sortir de la seconde guerre mondiale, entre une mère germanophone, une grand-mère judéo-espagnole et un père francophone, elle émigre en France puis en Israël avant de s'installer à Paris. Abandonnant son poste de professeur de littérature française à l'Université en Israël, elle s’engouffre dans le métier de traductrice de l’hébreu. Suite à son enfouissement dans la traduction de Yaakov Shabtai?? dont les sonorités évoquent la Turquie de son enfance, elle deviendra écrivaine. Maxime Maillard est journaliste et écrivain suisse. Il a publié Tamam en 2022 aux Éditions La Baconnière.