Coop UQAM | Coopsco

Créer mon profil | Mot de passe oublié?

Magasiner par secteur

Matériel obligatoire et recommandé

Voir les groupes
Devenir membre

Nos partenaires

UQAM
ESG UQAM
Réseau ESG UQAM
Bureau des diplômés
Centre sportif
Citadins
Service de la formation universitaire en région
Université à distance
Société de développement des entreprises culturelles - SODEC
L'institut du tourisme et de l'hotellerie - ITHQ
Pour le rayonnement du livre canadien
Presses de l'Université du Québec
Auteurs UQAM : Campagne permanente de promotion des auteures et auteurs UQAM
Fondation de l'UQAM
Écoles d'été en langues de l'UQAM
Canal savoir
L'économie sociale, j'achète
Millénium Micro



Recherche avancée...

La Commune d’Oaxaca


Éditeur : L'Eclat
ISBN numérique PDF: 9782841626687
Parution : 2023
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

Formats disponibles

Format Qté. disp. Prix* Commander
Numérique PDF
Protection filigrane***
Illimité Prix : 7,99 $
x

*Les prix sont en dollars canadien. Taxes et frais de livraison en sus.
***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Dans le sud du Mexique, « à Oaxaca, la désobéissance civile est très près de devenir un soulèvement populaire qui, loin de s’épuiser, grandit et se radicalise jour après jour. Le mouvement a cessé d’être une lutte traditionnelle de protestation et a commencé à se transformer en un embryon de gouvernement alternatif. Les institutions gouvernementales locales sont des coquilles qui se vident chaque jour un peu plus de toute autorité, tandis que les assemblées populaires deviennent des instances dont émane un nouveau mandat politique. Les choses vont vite et l’exemple de la commune naissante d’Oaxaca est loin de se circonscrire à sa localité. » (La Jornada, 25 juillet 2006.) Georges Lapierre arpente le Mexique depuis de longues années. En 2006-2007, il a tenu sur place cette chronique de la Commune d’Oaxaca, qui s’accompagne ici de documents inédits, d’une chronologie et d’une réflexion sur la communalité des peuples indiens, qui irrigue le mouvement de transformation sociale jusqu’au cœur de la ville. Paru pour la première fois en 2008 aux Éditions de la rue des Cascades, le livre reparaît aujourd’hui sans avoir perdu une once de son ‘actualité’. Georges Lapierre, auteur de L'incendie millénariste (1987), du Mythe de la raison (2001), ou de Soyons ouragans. Ecrits de la dissidence (2015), arpente les terres du Mexique depuis de longues années. Il a également participer à Invitation au voyage Rencontres avec des indigènes zapatistes (1999) Hommes de maïs, cœurs de braise. Cultures indiennes en rébellion au Mexique (2002). Il intervient régulièrement dans différents médias anarchistes. Quand il n'est pas au Mexique, il vit à Marseille. Deuxième «Livre de la jungle» repris dans L'éclat/poche (voir Mexique:calendrier de la résistance). La Commune d'Oaxaca (le x se prononce comme la jota espagnole) relate au jour le jour et à la première personne les événements qui eurent lieu dans cet Etat du Mexique entre mai 2006 et novembre 2007 et qui ne furent pas seulement une révolte, mais l'expérience d'un autogouvernement populaire d'autonomie fondé sur l'Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca (Appo) et s'opposant à la classe politique mexicaine toutes tendances confondues. Parti d'une grève des enseignants, le mouvement a pris une ampleur inédite, à la mesure de la répression immédiate décidée par le gouvernement de l'Etat et qui provoqua la mort d'un grand nombre de personnes au cours des deux années 2006-2007. À force de marches à travers le pays, de milliers de barricades dressées dans la ville et la région, la Commune d'Oaxaca, soutenue par la résistance zapatiste, est l'exemple d'une insurrection qui a construit, au fur et à mesure des événements, une autre idée de gouvernement, une autre manière de penser l'éducation, une autre dimension de l'action politique. A ce titre, elle est la soeur de la Commune de Paris, comme l'écrit Raoul Vaneigem dans sa préface, même si, comme elle, elle a fini dans le sang. Le texte, un peu à la manière du Calendrier de la résistance qui paraît en même temps, est une approche à la première personne d'une situation collective. Georges Lapierre arpente les routes de l'Amérique latine depuis plusieurs décennies et en relate les aventures dans des chroniques, publiées le plus souvent dans la presse anarchiste, en français ou en espagnol. Présent à Oaxaca au tout début du soulèvement, il livre un témoignage à la fois personnel et précis de ce que furent ces 24 mois de luttes. Le volume comprend également un certain nombre de textes contemporains des événements qui permettent de mieux comprendre les enjeux de la Commune d'Oaxaca, en même temps que ceux de son échec. Georges Lapierre, auteur de L'incendie millénariste (1987), du Mythe de la raison (L'insomniaque, 2001), ou de Soyons ouragans, Ecrits de la dissidence (2015), arpente les terres du Mexique depuis de longues années. Il a également participer aux livres collectifs: Invitation au voyage Rencontres avec des indigènes zapatistes (Éditions Reflex, Paris, 1999) Hommes de maïs, cœurs de braise. Cultures indiennes en rébellion au Mexique (L’insomniaque, Montreuil, 2002). Il intervient assez régulièrement dans différents médias anarchistes. Quand il n'est pas au Mexique, il vit à Marseille.