Éditeur : THEMIS
ISBN papier: 9782894004616
Parution : 2023
Code produit : 1468931
Catégorisation :
Livres /
Droit et sciences juridiques /
Droit et sciences juridiques /
Droit international
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Le livre analyse le phénomène du populisme face à la crise de la représentation et de la souveraineté populaire, au sein des éléments fondateurs de l'État. Le populisme, avec la naissance de l'État moderne, se développe dans les régimes absolutistes, avec un peuple invisible, privé de droits, exprimant une revendication de base de conditions humaines dignes. Les instances conflictuelles, visant à obtenir justice sociale, s'adressent directement au pouvoir, sans aucune médiation possible. Avec l'émergence des démocraties représentatives, avec la souveraineté populaire basée progressivement sur le suffrage universel, avec les instituts de participation politique, et plus encore avec l'émergence de l'Etat, le populisme se réduit à un phénomène minoritaire. Les populismes, cependant, se reproposent, avec force à la fin du siècle dernier, à travers des poussées diamétralement opposées. D'une part, se dessinent des populismes sectaires, identitaires, autoritaires, basés sur un rapport peuple-territoire, excluant et propriétaire, bien enracinés dans la culture néoterritorialelibéral, d'une autre forme de populisme désenchanté par une représentation toujours plus élitiste et toujours moins dramatique. Le peuple redevient progressivement invisible. La solution ne doit pas être recherchée en reproposant les modèles classiques de la représentation et des institutions de participation politique, mais même en pensant pouvoir en faire abstraction. Il faut redonner élan et vigueur à la représentation démocratique, l'accorder à la souveraineté populaire et aux nouveaux lieux et instruments de participation et de démocratie directe. C'est seulement ainsi que la lumière pourra faire sortir les invisibles de l'ombre. Le livre analyse le phénomène du populisme face à la crise de la représentation et de la souveraineté populaire, au sein des éléments fondateurs de l'État. Le populisme, avec la naissance de l'État moderne, se développe dans les régimes absolutistes, avec un peuple invisible, privé de droits, exprimant une revendication de base de conditions humaines dignes. Les instances conflictuelles, visant à obtenir justice sociale, s'adressent directement au pouvoir, sans aucune médiation possible. Avec l'émergence des démocraties représentatives, avec la souveraineté populaire basée progressivement sur le suffrage universel, avec les instituts de participation politique, et plus encore avec l'émergence de l'Etat, le populisme se réduit à un phénomène minoritaire. Les populismes, cependant, se reproposent, avec force à la fin du siècle dernier, à travers des poussées diamétralement opposées. D'une part, se dessinent des populismes sectaires, identitaires, autoritaires, basés sur un rapport peuple-territoire, excluant et propriétaire, bien enracinés dans la culture néoterritorialelibéral, d'une autre forme de populisme désenchanté par une représentation toujours plus élitiste et toujours moins dramatique. Le peuple redevient progressivement invisible. La solution ne doit pas être recherchée en reproposant les modèles classiques de la représentation et des institutions de participation politique, mais même en pensant pouvoir en faire abstraction. Il faut redonner élan et vigueur à la représentation démocratique, l'accorder à la souveraineté populaire et aux nouveaux lieux et instruments de participation et de démocratie directe. C'est seulement ainsi que la lumière pourra faire sortir les invisibles de l'ombre.