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Petit éloge du transat


Éditeur : François Bourin Editions
ISBN papier: 9791025205884
ISBN numérique ePub: 9791025205891
Parution : 2023
Catégorisation : Livres numériques / Littérature générale / Littérature / Études littéraires

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

« Le transat est un instrument buissonnier. Un pousse-au-crime sans victime. Un frêle esquif en partance pour nulle part. Objet de loisir, il est le symbole d’une émancipation des normes, d’une résistance aux bienveillantes sollicitations, aux distractions forcées. » Alors pourquoi aucun chercheur en sciences humaines, dures et molles, n’a-t-il jugé utile de se pencher sur le cas si mystérieux du transat ? Réhabilitant avec humour la plus belle monture de la slow philosophie, Vanessa Postec nous invite à adopter sans plus tarder une paresse éclairée dans ce monde qui galope toujours plus vite. Parisienne exilée dans un transat, Vanessa Postec est devenue libraire dans le Tarn, après avoir travaillé dans la presse et l’édition. Elle a commis quelques ouvrages, parmi lesquels Le goût des femmes à table (PUF), Glossaire des princesses (Le Bord de l’eau) et la série Alto Plano, en collaboration avec Corbeyran et Brahy (3 tomes, Delcourt). Parisienne exilée dans un transat, Vanessa Postec est libraire chez Attitude, dans le Tarn, après avoir travaillé dans la presse (Lire, La Croix, Transfuge) et l’édition. Elle a commis quelques ouvrages, parmi lesquels Le goût des femmes à table (PUF) et Alto Plano en collaboration avec Corbeyran et Brahy (3 tomes, Delcourt). Elle vit au milieu des poules, des transats et des moutons, à quelques kilomètres de Lavaur. « Je suis devenue une adulte rebelle, une grande prêtresse de la contemplation, une adepte de la slow philosophie, le jour où je suis parvenue, enfin, à l’installer. Car je voudrais vous y voir (dans le vôtre) : le transat exige un long apprentissage. Pour qui le pratique avec art et méthode, l’éloge du transat tient de la démonstration de l’évidence, du déploiement majestueux de l’axiome. Je n’aurai donc pas ici la prétention d’être exhaustive, originale ou singulièrement pertinente. Ni d’ailleurs l’ambition de faire le tour du sujet autrement que pour trouver l’angle d’attaque idéal qui me permettra de me hisser sans efforts dans mon transat. De là, qui sait, à mi-chemin du plancher des vaches et du monde des idées, je trouverai peut-être les mots pour vous en dire l’essentiel : en quoi il est si bon, si nécessaire, dans notre monde de brutes, où la brute, justement, se définit par son mouvement permanent. » Pourquoi donc les linguistes, les historiens, les économistes et autres chercheurs en sciences humaines, dures et molles tout à trac, n’ont-ils pas jugé utile de se pencher sur le cas si complexe et mystérieux du transat ? Pourquoi diable Roland Barthes n’a-t-il pas jugé bon de le hisser au rang des mythologies modernes ? Avec autant de sérieux que d’autodérision, Vanessa Postec remédie à ces manques en se penchant, depuis le sien, sur l’histoire du transat, sa fabrication, son prix (selon qu’on l’achète ou le loue sur une plage)… Elle nous donne, chemin faisant, de bons conseils pour bien choisir son transat – ce qui ne l’empêche pas de s’intéresser aux contributions philosophiques, artistiques ou politiques de cette chaise longue en toile. Il est temps de réhabiliter le transat et sa philosophie affûtée pour une paresse éclairée dans ce monde galopant toujours plus vite. Parisienne exilée dans un transat, Vanessa Postec est libraire chez Attitude, dans le Tarn (Albi, Lavaur, Gaillac et Graulhet), après avoir travaillé dans la presse (Lire, La Croix, Transfuge) et l’édition (en tant qu'attachée de presse au Cherche-Midi et lectrice pour Flammarion). Elle a commis quelques ouvrages, parmi lesquels Le goût des femmes à table (PUF) et Alto Plano en collaboration avec Corbeyran et Brahy (3 tomes, Delcourt). Elle vit au milieu des poules, des transats et des moutons, à quelques kilomètres de Lavaur (pour les non-Tarnais, entre Albi et Toulouse).