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Max


Éditeur : Editions Zoé
ISBN numérique PDF: 9782889072200
ISBN numérique ePub: 9782889072194
Parution : 2023
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

Max ressemble à un autoportrait ; le récit hésite, faut-il appeler le personnage Max, Martin, Henri ou Wolfgang ? Bourgeoisement beau, Max travaille son apparence comme un sculpteur. Son savoir-vivre est-il au goût du jour ? Il fréquente de jolies femmes, croise à l’occasion le regard amoureux d’un homme, sans jamais donner suite. Il a tenté d’être acteur pour se sentir libre; une expérience malheureuse. Il se résout à devenir spectateur de la société. Dans ce premier roman paru en 1981, Matthias Zschokke s’empare de toute sorte de vanités humaines, les égratigne avec élégance, humour et une inventivité narrative qui n’appartient qu’à lui. Matthias Zschokke est né en 1954 à Berne et vit à Berlin depuis 1980. Écrivain, dramaturge, cinéaste, il a reçu le prix Robert Walser pour son premier roman, Max, en 1981, et le prix Femina étranger pour Maurice à la poule en 2009. Ce roman de Matthias Zschokke porte le nom de Max, un personnage auquel le narrateur s’évertue à donner des contours, qu’il place dans des situations, souvent loufoques, et fait interagir avec ses semblables. Surtout des femmes, et belles de préférence, car Max est « un produit de son époque », pour lui, tout est affaire d’apparences. Max est installé à Berlin. Au bar où il se rend, il se tient debout, accoudé au comptoir. De quoi aurait-il l’air les jambe pendante, assis sur une chaise haute ? Il s’exerce à « composer son visage », se donne des airs de « penseur souffrant » par exemple, pour attiser la curiosité et « ne pas décevoir ses observateurs supposés ». Rapidement dans le récit, l’image de Max et celle du narrateur se brouillent. Ce narrateur, qui intervient à tout moment, a beau s’appliquer à raconter l’histoire de Max (« On se perd. Je veux seulement raconter Max ») c’est de lui qu’il parle. Mais aussi de son regard sur la politique, de cette manière que tout le monde a de se conformer au jeu de la société, tout en cherchant à faire valoir sa singularité ; la mode est aux chaussures trop étroites et voilà que l’Allemagne entière a mal aux pieds. Mais surtout, le narrateur refuse d’aborder certains sujets. Lorsqu’ils affleurent malgré lui dans son discours, il stoppe net, laissant des blancs sur la page, des phrases inachevées. On devine en filigrane une attirance homosexuelle, aussitôt balayée. Matthias Zschokke, « le maître de l’espièglerie mélancolique » (Neue Zürcher Zeitung) a un style reconnaissable en tous. Il maîtrise parfaitement la langue, joue avec les attentes de son lecteur. Il l’entraîne où bon lui semble, l’invitant à se questionner sur des sujets apparemment triviaux mais qui, sous sa plume, prennent une ampleur inédite. « Zschokke maîtrise le magique : à partir de rien il fait quelque chose, et tandis qu’il décrit la vie dans ses bizarreries elle devient plus dense, prend de la valeur, de la grâce et de l’éclat.» Carsten Hueck, Deutschlandfunk Kultur (=le France Culture allemand) « Le théâtre, dernier bastion d’un monde ordonné et compréhensible. » Chez Zschokke, le théâtre devient miroir d’une société où chaque écart est puni. Il faut jouer son rôle à la perfection, sans quoi des décharges électriques seront assénées aux comédiens, par les maîtres régisseurs : "On faisait apprendre aux comédiens les diverses suites de mouvements comme les pas d’un ballet. Dès que l’ensemble des mouvements était réglé en courbes dynamiques et dramatiques, on les enregistrait dans le fixeur gestique. Sous le masque, on appliquait derrière les oreilles de chaque comédien un liquide conducteur qui aidait à transmettre les secousses électriques au corps. Si pendant la représentation les gestes, la mimique ou l’intonation du comédien présentait des écarts par rapport à la matrice, [on] lui envoyait des décharges. S’il résistait, on intensifiait le courant sur ordre du technicien général." Discours hyper-contemporain sur la question de l’identité : "[Max] a essayé d’être différent. Pourquoi ? Je ne le sais pas non plus. Quand on est comme tout le monde, on est comme tout le monde, un point. Recherche d’identité. Qui suis-je en opposition à un tel ? Et on essaie de se circonscrire, pour reconnaître ses vrais besoins, pour ne pas se voir imposer ses besoins comme on vous impose à la radio les nouvelles qui ne vous intéressent pas." Max en séjour à Paris "Il pourrait vraiment se rendre à Paris. Ce sera sûrement rasant, Max à Paris. Tentative. En train. Il arrive je crois que ça s’appelle gare de Lyon. Et dedans, il y a un restaurant magnifique, avec des miroirs et des lustres et du satin, vraiment étonnant, d’immenses peintures aux murs, et très haut, et sur la carte, dans la petite vitrine, des plats en français. Donc impressionnants. (…) dehors il fait plutôt froid et humide et c’est stupidement bruyant parce qu’on est en train de défoncer la route, avec des compresseurs ; il traverse, entre dans un café, pense bistrot bistrot, reste debout parce qu’il n’y a plus de place assise, commande une boisson typique. Un Suisse sait toujours un peu de français et c’est pourquoi il commande toujours une boisson typique. Avec de l’eau-de-vie. C’est tiède. Un Suisse, c’est le seul Parisien typique." Le narrateur/auteur dans l’exercice de ses fonctions : "Il faut être très prudent dans la manipulation des biographies, ou dans leur rédaction, pour qu’il n’y ait pas soudain une chose de peu d’importance dont personne ne voudrait. Ou peut-être est-ce juste, précisément, qu’il en soit ainsi ; la chose est là, personne n’en veut, et tout le monde doit. Les gens aussi sont là, personne n’en veut, et tout le monde doit oh, parfois il survient des phrases stupides, excusez-moi. Cela a l’air si décousu, et ça l’est, ça l’est. On pourrait peut-être sauter directement à l’alinéa suivant." Matthias Zschokke vit à Berlin depuis 1980. Il a passé son enfance et sa jeunesse près de Bienne, la ville de Walser (profondément admiré par Zschokke). D’abord comédien, puis dramaturge, cinéaste, écrivain, il a reçu le prix Robert Walser pour son premier roman, Max, en 1981, le prix Femina étranger pour Maurice à la poule en 2009 et le Grand Prix de littérature du Canton de Berne en 2014 pour l’ensemble de son œuvre.

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Livre papier 1 Prix : 16,99 $
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Max

Éditeur : Editions Zoé
ISBN : 9782889072194
Parution : 2023