Éditeur : Editions Wombat
ISBN numérique ePub: 9782374982304
ISBN numérique PDF: 9782374982298
Parution : 2023
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Et si les progrès de la biologie et du savoir sur les cellules et l’ADN humains nous permettaient, dans un avenir plus si lointain, de stopper le processus du vieillissement ? Ce dernier est-il inéluctable, ou une maladie dont on pourrait guérir ? Car l’immortalité, ce n’est pas ne pas mourir (de maladie ou d’accident), mais ne plus être condamnés d’avance par le tic-tac fatal de la dégénérescence. De 1969 à 2013 dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna développa cette réflexion, ainsi que sur le thème de l’euthanasie, nourrie de lectures (Jacques Monod, François Jacob…) et d’échanges avec les biologistes. Rêverie scientifique farfelue, coup de gueule désespéré, ou but primordial que doit se fixer l’humanité ? Cavanna s’attaque à l’ultime tabou et invite à changer notre manière de penser. Fondateur du mensuel satirique Hara-Kiri en 1960, puis de Charlie hebdo en 1970, François Cavanna (1923-2014), d’abord dessinateur, en deviendra le principal chroniqueur. Révélé au grand public comme un écrivain majeur avec ses récits Les Ritals (1978) et Les Russkoffs (1979, prix Interallié), cycle autobiographique conclu avec Crève, Ducon ! (Gallimard, 2020), il a signé plus de soixante livres. Son humanisme, sa verve et ses coups de gueule ont marqué plusieurs générations de lecteurs. Et si les progrès de la biologie et du savoir sur les cellules et l’ADN humains nous permettaient, dans un avenir plus si lointain, de stopper le processus du vieillissement ? Ce dernier est-il inéluctable, ou une maladie dont on pourrait guérir ? Car l’immortalité, ce n’est pas ne pas mourir (de maladie ou d’accident), mais ne plus être condamnés d’avance par le tic-tac fatal de la dégénérescence. Au fil des années 1969-1975 dans les pages de Charlie hebdo, Cavanna développa cette réflexion, nourrie de lectures (Jacques Monod, François Jacob…) et d’échanges avec les biologistes (tel Lionel Simonneau, alors jeune chercheur à l’INSERM en biochimie, biologie cellulaire et moléculaire, qui signe la postface de cette édition). Rêverie scientifique farfelue, coup de gueule désespéré, ou but primordial que doit se fixer l’humanité ? Cavanna s’attaque à l’ultime tabou et invite à changer notre manière de penser. Un unique recueil de ces textes fut publié en 1976 aux éditions Pauvert. Nous en présentons ici une version revue et développée vers 1980 par l’auteur, en vue d’une nouvelle édition qui ne verra jamais le jour. Cette version inédite est ici augmentée des réflexions que Cavanna poursuivit ultérieurement sur ce sujet, ainsi que sur le thème de l’euthanasie, jusqu’en 2013. EXTRAIT DE LA PRÉFACE DE CAVANNA « La grande aventure. Le but. Le seul : ne pas crever. Ne pas se laisser avoir. Pour la première fois, une raison de vivre, la seule qui ne soit pas dérisoire : vivre. Tout le monde y a pensé, une fois ou l’autre. Sans s’y arrêter. Tabou. Bien forcé : il n’y a que le désespoir au bout. N’y avait. Nous sommes juste au vrai bon moment, pour passer du désespoir sans faille à l’ose espérer tout pâle tout vacillant mais ose. C’est-à-dire, juste un tout petit peu avant le vrai bon moment, un tout petit peu trop tôt. Plus tôt, on ne pouvait pas. Tout à l’heure, on pourra. Maintenant, on ne peut pas encore, mais on peut y penser. Et si on y pense très fort, et si on ose oser, on fera avancer la pendule. Peut-être. Moment furtif de l’évolution, aboutissement provisoire d’une longue lignée d’être vivants, point de convergence de hasards en cascade, maillon d’une chaîne sans fin… Voilà ce que tu es, chétif ! M’en fous. S’il ne tenait qu’à moi : maillon terminal. La chaîne qui continue sans moi ne m’intéresse pas. N’existe pas. Au sens absolu du verbe. Je suis, je veux continuer à être, à être tel que je suis, mieux que je suis, si possible. Or, seul, je ne peux rien. Donc, j’ameute. Et que faire d’autre ? Et si je ne fais que gueuler dans le vide, du moins aurai-je gueulé. C’est tout ce que je sais faire. De beaux gueulements. » Né en 1923 à Nogent-sur-Marne, d’une mère française et d’un père maçon italien, François Cavanna (1923-2014), après avoir survécu à la Seconde Guerre mondiale au STO à Berlin, débute comme dessinateur humoristique à l’orée des années 1950. En 1960, il crée avec Fred et le Professeur Choron (bientôt rejoints par Reiser, Cabu, Gébé, Wolinski et Topor) le fameux mensuel d’humour « bête et méchant » Hara-Kiri, dont la version hebdomadaire, interdite en 1970, donnera naissance à Charlie hebdo. Devenu le principal chroniqueur de ces journaux, il se révèle au grand public comme un écrivain de tout premier plan avec ses récits autobiographiques Les Ritals (1978) et Les Russkoffs (1979, prix Interallié), cycle conclu de manière posthume avec Crève, Ducon ! (Gallimard, 2020 ; « Folio », 2021). Il a signé plus de soixante livres, aussi percutant dans le texte d’humour (L’Aurore de l’humanité), le roman historique (Les Fosses carolines) ou l’essai (Lettre ouverte aux culs-bénits). Son humanisme et son rationalisme, sa verve et son humour, sa lucidité et ses coups de gueule (en faveur du pacifisme, de la laïcité, de l’écologie, de la défense des animaux, etc.), enfin sa lutte incessante contre la bêtise humaine auront marqué plusieurs générations de lecteurs.
Livre papier | 1 | Prix : 17,99 $ |
Éditeur : Editions Wombat
ISBN : 9782374982298
Parution : 2023