Éditeur : Groupe Nota bene
ISBN numérique PDF: 9782896061891
Parution : 2022
Catégorisation :
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À travers le prisme des performance studies, Julie Burelle porte son regard sur divers cas d’autoreprésentation autochtone au Québec et analyse la manière dont ceux-ci remettent en question le discours identitaire national des Québécois·es de souche française – à savoir les descendant·es francophones des premiers colons venus d’Europe, qui se considèrent non plus comme des colons, mais comme un peuple lui-même colonisé, et dont le Québec constitue le territoire légitime. Abordant un large éventail de performances, Rencontres en territoires contestés confronte les récits discordants portés, d’une part, par le théâtre d’Alexis Martin et le documentaire L’empreinte, qui présente les Québécois·es de souche française comme un peuple métis, et, d’autre part, par les films d’Yves Sioui Durand, d’Alanis Obomsawin et du projet Wapikoni mobile. Il s’attarde également à une marche de protestation organisée par des militantes innues, à l’art visuel de Nadia Myre ainsi qu’au travail de rapatriement effectué par la compagnie de théâtre Ondinnok. Ces performances ébranlent les définitions établies de la souveraineté et en proposent de nouvelles, rappelant à la province et plus particulièrement aux Québécois·es de souche française qu’il existe d’autres manières d’envisager le futur et de se souvenir du passé. À travers le prisme des performance studies, Julie Burelle porte son regard sur divers cas d’autoreprésentation autochtone au Québec et analyse la manière dont ceux-ci remettent en question le discours identitaire national des Québécois·es de souche française – à savoir les descendant·es francophones des premiers colons venus d’Europe, qui se considèrent non plus comme des colons, mais comme un peuple lui-même colonisé, et dont le Québec constitue le territoire légitime. Abordant un large éventail de performances, Rencontres en territoires contestés confronte les récits discordants portés, d’une part, par le théâtre d’Alexis Martin et le documentaire L’empreinte, qui présente les Québécois·es de souche française comme un peuple métis, et, d’autre part, par les films d’Yves Sioui Durand, d’Alanis Obomsawin et du projet Wapikoni mobile. Il s’attarde également à une marche de protestation organisée par des militantes innues, à l’art visuel de Nadia Myre ainsi qu’au travail de rapatriement effectué par la compagnie de théâtre Ondinnok. Ces performances ébranlent les définitions établies de la souveraineté et en proposent de nouvelles, rappelant à la province et plus particulièrement aux Québécois·es de souche française qu’il existe d’autres manières d’envisager le futur et de se souvenir du passé.