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Playtime : comment le jeu transforme le monde

Fouillet, Aurélien


Éditeur : LES PÉRÉGRINES
ISBN papier: 9791025205693
ISBN numérique ePub: 9791025205709
Parution : 2022
Code produit : 1461407
Catégorisation : Livres / Sciences humaines / Sciences sociales / Sociologie et société

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Format Qté. disp. Prix* Commander
Livre papier En rupture de stock** Prix membre : 31,46 $
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Description

Comment expliquer qu’une société obsédée par le travail ait pu propulser le jeu au sommet des activités de loisirs et des industries mondiales ? Les jeux de société, le cosplay, les Zombies Walks, les jeux vidéo, les films de super-héros, les applications de rencontre, les mondes numériques persistants, les réseaux sociaux, Minecraft ou, plus récemment, les projets de « metavers », Fortnite, TikTok, la réalité augmentée offrent des espaces d’expérimentation de nouveaux récits collectifs et de nouvelles formes sociales (couple, travail, genre, famille, communautés). Plutôt que de cantonner les activités ludiques à l’enfance, l’auteur choisit d’en faire la clé de lecture de notre époque et de ses mutations, une échappatoire, un ensemble de mondes où se forgent les sociétés à venir. Aurélien Fouillet est philosophe de formation et pratique la sociologie de l’imaginaire, l’ébénisterie et la marqueterie. Chercheur au Centre de recherche en design et chercheur associé au Laboratoire d’études interdisciplinaires sur le réel et les imaginaires sociaux, il enseigne dans des écoles de design et est membre du comité de rédaction des Cahiers européens de l’imaginaire et de la revue Sociétés. Il a notamment publié Détours vers le futur (2019) et La vie des objets (janvier 2022). Comment expliquer qu’une société obsédée par le travail ait pu propulser le jeu au sommet des activités de loisirs, des arts contemporains et des industries mondiales ? Comment comprendre cet écart entre une société qui se dit à travers un récit du travail et de l’effort d’un côté et qui, de l’autre, se vit, s’expérimente, se forme et se déforme par le biais d’une infinité d’activités et de pratiques ludiques ? Les jeux de société, d’apéro, les jeux vidéo, le cosplay, les Zombies Walks, les films de super-héros, les applications de rencontre, les mondes numériques persistants, les désormais vieillissants réseaux sociaux, Minecraft ou, plus récemment, les projets de « metavers », Fortnite, TikTok, la réalité augmentée, ou même le télétravail, le complotisme, les fake news, les chaînes d’info continue sont autant de signes de ce qui se joue dans la civilisation occidentale. Il y a plus de vingt ans que les mondes numériques se sont déployés, que ces tiers lieux, ces hétérotopies aurait peut-être écrit Foucault, qu’étaient d’abord les blogs, puis les mondes virtuels comme Second Life, suivis des réseaux sociaux « préhistoriques » que sont Facebook et Instagram, nous offrent des espaces d’expérimentation de nouveaux récits collectifs et de nouvelles formes sociales (couple, travail, genre, famille, communautés). Avec eux, ce sont de nouveaux mondes qui vont naître. Plutôt que de cantonner les activités ludiques à l’enfance, l’auteur choisit d’en faire la clé de lecture de notre époque et de ses mutations. Trois constats s’imposent à lui : - Le jeu remplace le travail comme dynamique sociale et culturelle. À l’inverse de ce que les discours institutionnels répètent sans vraiment y croire, la dignité humaine ne semble plus passer par le travail. Le jeu offre une échappatoire, un ensemble de mondes où tout devient possible. - Le jeu est le symptôme de la fin des sociétés modernes (travail, liberté, démocratie, émancipation, individualisme, rationalité, vérité, universalisme, etc.). - C’est dans ses multiples formes et expressions (jeux vidéo, complotisme, fanatisme, jeux de société, fiction, réalité augmentée, mondes virtuels, nudge, storytelling, makers…) que se forgent les sociétés à venir (ZAD, TAZ, communautarisme…). Aurélien Fouillet est philosophe de formation et pratique la sociologie de l’imaginaire, l’ébénisterie et la marqueterie. Chercheur au Centre de recherche en design (ENS Paris Saclay/ENSCI - Les Ateliers) et chercheur associé au Laboratoire d’études interdisciplinaires sur le réel et les imaginaires sociaux (LEIRIS, université de Montpellier), il enseigne à l’École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI - Les Ateliers) et à l’école Camondo. Il est membre du comité de rédaction des Cahiers européens de l’imaginaire et de la revue Sociétés. Il a publié L’Empire Ludique. Comment le monde devient (enfin) un jeu (François Bourin, 2014), Détours vers le futur. Des muses et des zombies (Liber, 2019) et La vie des objets. Les métiers d’art, une écosophie pratique (Éditions Ateliers d’art, janvier 2022).

Du même auteur...

Livre papier 0 Prix membre : 16,20 $
Prix non-membre : 18,00 $
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Détours vers le futur : des muses et des zombies

Éditeur : LIBER
ISBN : 9782895786955
Parution : 2019