Éditeur : Editions Zoé
ISBN numérique PDF: 9782889071388
ISBN numérique ePub: 9782889071371
Parution : 2022
Catégorisation :
Livres numériques /
Autre /
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« C'est Paris lui-même qui m'a libéré de Paris. Il m'a appris dans sa propre langue à me servir (à essayer du moins de me servir) de ma propre langue. » « J'étais venu à Paris pour six mois ; j‘y suis resté […] plus de douze ans. » En évoquant ses propres séjours, Ramuz tend à son lecteur un miroir où se reflète l'image de tous ceux qui sont un jour montés à Paris. Pour le « petit Vaudois » qu'il est, « amusé, mais inquiet, et en même temps curieux et triste, et dépatrié, mais tout le temps repaysé », la Suisse romande est une « province qui n'en est pas une », française par la culture, suisse par la politique. À la frontière entre essai et autobiographie, Ramuz réfléchit avec brio aux relations entre centre et périphérie. INTRODUCTION DE PIERRE ASSOULINE En 1900, Ramuz (1878-1947) a 22 ans et débarque à Paris, où il s'apprête à entamer des études en Sorbonne. Soixante ans plus tard, ce futur géant de la littérature se remémore son arrivée dans la capitale et ses premières impressions, avec une fraîcheur, une sensibilité et une précision intactes. Ces premières impressions parisiennes en rappellent d'autres, celles de Pierre Assouline, arrivé de Casablanca à Paris encore jeune lycéen, et pour l'occasion préfacier de Ramuz. En automne 1900, Ramuz s'installe à Paris. Il a 22 ans. Il en aura 59 lorsqu'il fera paraître ce livre fondamental dans son parcours d'écriture et de vie. Les années n'ont atténué ni la fraîcheur ni la précision des première impressions. Le tableau du Montparnasse 1900 est riche de couleurs et de personnages. Mais ce qui importe davantage, c'est la réflexion conduite par Ramuz sur la nature de la grande ville, son rôle de capitale historique et culturelle. Paris l'amène à traiter des sujets les plus divers: les arts, les modes et le snobisme, la langue, bien sûr, et l'écriture, mais aussi le monde du travail, la société, l'identité des provinces. Par-delà le souvenir, l’écrivain tend à son lecteur un miroir où se reflète l’image de tous ceux qui sont un jour montés à Paris. Or la Suisse romande est une « province qui n’en est pas une », française par la culture, suisse par la politique. À la frontière entre essai et autobiographie, Ramuz réfléchit avec brio aux relations entre centre et périphérie, analysant les forces d’attraction et de répulsion par lesquelles ils interagissent: « C’est Paris lui-même qui m’a libéré de Paris. Il m’a appris dans sa propre langue à me servir (à essayer du moins de me servir) de ma propre langue. » Ces premières impressions parisiennes en rappellent d'autres, celles de Pierre Assouline, arrivé de Casablanca à Paris encore jeune lycéen, et pour l'occasion préfacier de Ramuz. En 1900, Charles Ferdinand Ramuz (1878-1947) a 22 ans et débarque à Paris, où il s'apprête à entamer des études en Sorbonne. Soixante ans plus tard, ce futur géant de la littérature suisse se remémore son arrivée dans la capitale et ses premières impressions, avec une fraîcheur, une sensibilité et une précision intactes.
Livre papier | 1 | Prix : 9,99 $ |
Éditeur : Editions Zoé
ISBN : 9782889071371
Parution : 2022