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Derborence


Éditeur : Editions Zoé
ISBN numérique PDF: 9782889071708
ISBN numérique ePub: 9782889071692
Parution : 2022
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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Description

« Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu'on se penche sur le vide, où il n'y a plus rien, et on voit qu'il n'y a plus rien. » Une fois n'est pas coutume, Ramuz s'inspire de faits authentiques pour publier, avec Derborence, son roman le plus célèbre : l'histoire d'Antoine, berger valaisan, qui revient à la vie après avoir été enseveli sous un éboulement dans la montagne. Introduction de Peter Utz La collection « C. F. Ramuz » Une série de volumes afin de rendre hommage à l’écrivain le plus important de Suisse romande. Parfois considéré à tort comme un glorificateur du terroir, C. F. Ramuz est avant tout un inventeur de formes romanesques, un explorateur des registres et des ressources de la langue, un essayiste en décalage, un nouvelliste hors pair, comparable à un Picasso. Cette collection ouvre l’accès à des textes peu connus, fait aussi découvrir autrement les œuvres emblématiques. L’histoire et la légende : L’effondrement de la montagne à Derborence est un fait avéré en 1714 et en 1749. La légende de la survie d’un pâtre qui avait disparu, qu’on croyait mort, qui avait été enseveli plusieurs mois est… une légende. Cette survie miraculeuse inspire Ramuz. Il additionne les pertes humaines de 1714 et 1749, modifie l’heure de la catastrophe en passant du jour à la nuit, il corrige les indications sur les vivres dont dispose le héros : il connaît assez la vie des montagnards pour juger improbable qu'un berger à la fin de juin dispose de fromage en quantité suffisante pour survivre plusieurs mois. Dans Derborence, l’accident a lieu au début du roman et la montagne va épargner une vie, la protéger même. La nature ici n’est pas que cruelle, elle a une mystérieuse fonction matricielle. La montagne Ramuz désirait restituer la solitude et le silence de la montagne : « combien il serait beau faire résonner jusqu’aux villes lointaines le silence des hautes Alpes. (…) L’homme y chemine comme les fourmis, que les après-midis chaudes font courir sur les pierres . Il étonne par sa petitesse et remplit de pitié (…) J’assiste ici aux origines du monde. Il subsiste partout je ne sais quoi de la brutalité primitive. » Extrait « Il tenait une espèce de long bâton noirci du bout qu’il enfonçait par moment dans le feu ; l’autre main reposait sur sa cuisse gauche. C’était le 22 juin, vers les 9 heures du soir. Il faisait monter du feu avec son bâton des étincelles ; elles restaient accrochées au mur couvert de suie où elles brillaient comme des étoiles dans un ciel noir. On le voyait mieux alors, un instant, Séraphin, pendant qu’il faisait tenir son tisonnier tranquille ; on voyait mieux également, en face de lui, un autre homme qui était beaucoup plus jeune, et lui aussi était accoudé des deux bras sur ses genoux remontés, la tête en avant. » Ramuz au travail : « Faire net sans faire plat" Ramuz reste bloqué sur la première partie de Derborence : « je n'arrive plus à m'en détacher et passer à autre chose. J'y retourne sans cesse et ne voit plus du tout quand j'arriverai à m'arrêter. Je ne vois surtout pas si les corrections que j'y apporte ajoutent comme il conviendrait à la vie du personnage ou si contrairement elle la diminue, au seul bénéfice de la propreté, plus exactement du propret : faire net , ne vais-je pas tout simplement faire plat ? » F. Ramuz (1878-1947) est un inventeur de formes romanesques, un explorateur de la langue française qui a cherché tout au long de sa vie à être au plus près possible de l’effet expressif voulu. Né à Lausanne dans une famille de la bourgeoisie commerçante qui attend de lui qu’il « réussisse », il rejette tout déterminisme culturel et fait naître l’écrivain C.F. RamuzComme les primitifs flamands, Ramuz met en scène des gens de tous les jours, au plus près de la terre, au plus près de ce qu’ils sont, avec cette simplicité si difficile à atteindre, qui nous les rend, à nous lecteurs, formidablement vivants. Cela avec un sens visuel qui sort de l’ordinaire. Il le reconnaissait volontiers: « Mes idées me viennent des yeux, — si j’ai des maîtres, ce sont les peintres. » Ramuz est un être ambivalent, à multiples facettes, il contrôle son image, comme l’atteste cette note de 1924 à Henri Poulaille, attaché de presse aux éditions Grasset : « Je suis né en 1858, mais ne le dites pas. Je suis né Suisse, mais ne le dites pas. Dites que je suis née dans le pays de Vaud, qui est un vieux pays savoyard, c’est-à-dire de langue d'oc, c'est à dire français et des bords du Rhône, non loin de sa source. Je suis licencié ès lettres classiques, ne le dites pas. Dites que je me suis appliqué à ne pas être licencié ès lettres classiques, ce que je ne suis pas au fond, mais bien un petit-fils de vignerons et de paysans Peu à peu, Ramuz abandonne la narration linéaire et la multiplication des points de vue et adopte souvent un narrateur collectif et anonyme, « on ». Ses romans parlent d’ordre et de transgression, de création et de destruction, toujours d’amour et de mort. Son écriture audacieuse lui valent des critiques de ceux qui lui reprochent d’écrire mal « exprès ». Dès 1924, Grasset publie les livres de Ramuz. Son œuvre est aujourd’hui publiée dans la collection de la Pléiade.

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