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L’Homme perdu dans le brouillard


Éditeur : Editions Zoé
ISBN numérique ePub: 9782889071579
ISBN numérique PDF: 9782889071586
Parution : 2022
Catégorisation : Livres numériques / Autre / Autre / Autre.

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***Ce produit est protégé en vertu des droits d'auteurs.




Description

La collection « C. F. Ramuz » Voici une série de volumes afin de rendre hommage à l’écrivain le plus important de Suisse romande. Parfois considéré à tort comme un glorificateur du terroir, C. F. Ramuz est avant tout un inventeur de formes romanesques, un explorateur des registres et des ressources de la langue, un essayiste en décalage, un nouvelliste hors pair, comparable à un Picasso. À travers des titres choisis par Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann, préfacés et annotés par des critiques aux horizons variés, cette collection ouvre l’accès à des textes peu connus, mais fait aussi découvrir autrement les œuvres emblématiques de l’auteur. Ces nouvelles ont été écrites pendant la toute première période d’écriture de Ramuz, En 1905, Ramuz (1878-1947) a 27 ans, il vit depuis une année à Paris. Il publie son premier roman, Aline, coédité entre Lausanne et Paris, réédité par Grasset en 1927. Dans « Son la lune », le lecteur trouve les éléments d’un manifeste de la littérature. Le narrateur s’adresse à un écrivain qui se renferme volontiers « dans le silence comme une amande dans sa coque » : – C’est un roman ? – Hélas ! dit-il, c’est un roman. – Un roman suisse ? Mathias fit brusquement un quart de tour vers moi, et je ne vis plus sur l’horizon que son oreille, qu’il a grande comme le nez. – Veux-tu peut-être, dit-il, que je fasse un roman parisien ? Ils en font assez, laisse faire ; et puis ils les font mieux que nous. (…) Mathias était parti. Je connais son caractère. Une fois qu’il est parti, on ne peut plus le retenir. – D’abord, reprit-il aussitôt, si je mets des paysans dans mes livres, c’est que je les connais assez bien ; c’est qu’ils vivent sous le ciel, parmi les feuilles, les saisons, l’odeur de l’herbe, toutes les choses ; c’est enfin que leurs passions sont plus violentes, étant moins contenues. Et tu me diras qu’ils dissimulent aussi ; mais c’est une sournoiserie admirable à faire passer dans la prose, parce qu’elle ne se cache pas sous un sourire et sous de « bonnes manières », mais qu’elle vient, le front baissé, sous un chapeau de feutre noir. Est-ce que tu comprends ? L’écriture pour lui, explique-t-il plus loin, c’est : saisir ne serait-ce qu’une petite partie de la réalité et la fixer toute palpitante encore, quoique appauvrie, mais aussi plus nette et saillante. Dans ces nouvelles, on trouve ses sujets de prédilection. La mort, dans la nouvelle « Le Petit enterrement », qui raconte l’enterrement d’un petit enfant dans un village retiré dans les Alpes : À quoi on pense ? On pense aux choses de la vie, et qu’elles ne sont rien à cause de la mort. Elles ne sont rien auprès de la mort. Et la mort est comme un grand trou où tous les chemins aboutissent et à chacun de nous notre tour quelque jour viendra ; quelque jour ce trou se verra, qui est là grand ouvert pour nous ; alors il n’y a rien à faire qu’à se résigner, il faut seulement avoir confiance. L’amour, si souvent perçu à travers la mort. Ici dans « La grande Alice, La Putain du village » : Puis il n’a plus du tout bougé, il est devenu comme de la pierre. J’ai eu beaucoup de chagrin. Et je n’avais jamais su s’il m’aimait, et je n’avais jamais su non plus si je l’avais aimé ; on était seulement ensemble, je ne me le demandais pas. Alors tout à coup j’ai senti un grand amour pour lui et tout à coup il m’a semblé que cet amour avait été aussi en lui, de lui à moi, de lui vers moi, par quoi j’étais protégée ; à présent seule, et dans le vide... on ne peut pas dire autrement. Ses personnages : – Eh bien, Berthollet, on a du chagrin ? Berthollet serra les mâchoires et ses mains se mirent à trembler. C’est tout ce qu’on vit, à cause qu’il tenait sa tête ainsi baissée. Grand, élancé, encore droit, et osseux sous ses gros habits qui étaient devenus trop larges, car il avait beaucoup maigri. Et il faisait pitié et était beau à voir en même temps, rapport à cette force de volonté qu’on sentait en lui, qui faisait qu’il restait ferme et droit, quand même tant de larmes le brûlaient derrière les yeux et qu’il avait un tel poids de douleur à porter. La collection « C. F. Ramuz » Voici une série de volumes afin de rendre hommage à l’écrivain le plus important de Suisse romande. Parfois considéré à tort comme un glorificateur du terroir, C. F. Ramuz est avant tout un inventeur de formes romanesques, un explorateur des registres et des ressources de la langue, un essayiste en décalage, un nouvelliste hors pair, comparable à un Picasso. À travers des titres choisis par Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann, préfacés et annotés par des critiques aux horizons variés, cette collection ouvre l’accès à des textes peu connus, mais fait aussi découvrir autrement les œuvres emblématiques de l’auteur. Charles-Ferdinand Ramuz est l’écrivain le plus important de Suisse romande. Né en 1878 à Lausanne, il fait des études de Lettres puis s’installe pour dix ans (1904-1914) à Paris où il étudie à la Sorbonne, fréquente Charles-Albert Cingria, André Gide ou le peintre René Auberjonois, écrit entre autres Aline (1905), Jean-Luc persécuté (1909), Vie de Samuel Belet (1913). Dès ces premiers textes, les thèmes ramuziens tels que la solitude de l’homme face à la nature, l’amour et la mort, la nature personnifiée sont déjà présents. En 1914, Ramuz, toujours considéré comme un écrivain du terroir à Paris, revient en Suisse et s’installe parmi les vignes du Lavaux, d’où il ne bougera plus. Il rédige le manifeste des Cahiers vaudois.revue, autant que maison d’édition, réunit les créateurs majeurs de Suisse romande (Cingria, Ernest Ansermet, René Auberjonois, Gustave Roud), mais aussi Romain Rolland ou Paul Claudel. La production de Ramuz occupe le quart de la quarantaine de Cahiers qui paraîtront jusqu’en 1919. Peu à peu, Ramuz abandonne la narration linéaire et la multiplication des points de vue et adopte souvent un narrateur collectif et anonyme, « on ». Ses romans parlent d’ordre et de transgression, de création et de destruction, toujours d’amour et de mort. Son écriture audacieuse lui valent des critiques de ceux qui lui reprochent d’écrire mal « exprès ». Dès 1924, Grasset publie les livres de Ramuz et lui assure ainsi un succès auprès des critiques et du public. Son œuvre est aujourd’hui publiée dans la collection de la Pléiade.

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