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Matériel obligatoire et recommandé
Une jeunesse engagée
Éditeur : Presses de Sciences Po
ISBN papier: 9782724639551
ISBN numérique ePub: 9782724639575
Parution : 2022
Catégorisation :
Livres numériques /
Autre /
Autre /
Autre.
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| Format | Qté. disp. | Prix* | Commander |
|---|---|---|---|
| Livre papier | En rupture de stock** |
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Illimité | Prix : 15,99 $ |
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Description
Sciences Po accueille charque année 15 000 étudiants aux parcours variés et aux origines diverses : presque la moitié d’entre eux viennent de l’étranger. Ils ont déjà un parcours scolaire brillant à leur actif. Ils ont entre 18 et 25 ans, veulent décrocher le diplôme, sont en master voire en doctorat. Les élèves de Sciences Po appartiennent à une élite et le savent. Quelles sont leurs visions du monde ? Quelles sont leurs attentes individuelles et collectives ? leurs valeurs ?Grâce à une enquête menée en avril 2022 auprès de tous les élèves de Sciences Po, Anne Muxel et Martial Foucault brossent un portrait original d’une jeunesse ouverte au monde, attentive à la liberté d’expression, soucieuse de son environnement, aspirant à un épanouissement personnel autant qu’à plus de justice sociale Martial Foucault est professeur des universités à Sciences Po, directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF). Anne Muxel est directrice de recherche CNRS au CEVIPOF. Elle a mené en 2002 une première enquête sur les élèves de Sciences Po : Les Étudiants de Sciences Po. Leurs idées, leurs valeurs, leur cultures politiques. Depuis 150 ans, ce sont plusieurs générations d’étudiants et d’étudiantes qui ont fréquenté les bancs des amphis de Sciences Po. Cette école prépare une partie des futures élites dirigeantes dans les secteurs économiques, politiques, culturels mais aussi dans le champ des engagements associatifs et des ONG, en France et de plus en plus dans d’autres pays européens, et aussi plus lointains. L’internationalisation de Sciences Po est aujourd’hui actée. En 2002, une enquête menée auprès de la communauté étudiante de l’époque avait permis de brosser son portrait. On y avait constaté que les élèves de Sciences Po étaient plus politisés que les autres jeunes et qu’ils étaient plus nombreux à s’engager dans l’action concrète. Bien que critiques à l’égard de la classe politique et des institutions, ils se montraient néanmoins fortement attachés à la démocratie et à la nécessité de la faire vivre en se montrant des citoyens responsables et impliqués. S’ils votaient davantage et participaient bien à la politique conventionnelle, ils étaient aussi particulièrement prompts à protester et à manifester. Qu’en est-il vingt ans plus tard, en 2022 ? L’individualisation du rapport à la politique a progressé ainsi que la défiance à l’égard des responsables politiques, une culture de la protestation s’est assez largement diffusée et a gagné en légitimité. Le système politique depuis une dizaine d’années a connu des bouleversements quant à l’équilibre des forces politiques qui l’organisent. Les jeunes font leurs premiers pas d’électeurs et de citoyens actifs dans un paysage politique ayant profondément changé sous l’emprise de la disruption et de la tentation de la radicalité. Le monde connaît des rééquilibrages géopolitiques majeurs, les guerres mais aussi le terrorisme font désormais partie des menaces auxquelles ils sont confrontés et parfois exposés. S’y ajoutent les périls en matière d’environnement et d’équilibre des écosystèmes qui les interpellent et pour lesquels ils se mobilisent. Dans le même temps, des évolutions sociétales majeures ont pu les concerner. Les droits des minorités, le libéralisme culturel, les questions identitaires, les problématiques relevant du genre, le rapport à l’autorité, et plus récemment le wokisme ou la cancel culture, font aujourd’hui partie des questions sociales, culturelles, éthiques qui peuvent les interroger et par rapport auxquelles ils ont à se positionner. Enfin, les deux années de pandémie les ont introduits à une expérience inédite entamant leur vie personnelle, leurs projets, leur mobilité et leurs interactions avec les autres. Dans ce contexte bouleversé et bouleversant, comment se positionnent les étudiants et les étudiantes ? Comment réagissent-ils aux clivages qui traversent la société française et au-delà ? Quels citoyens du monde de demain, mais aussi futurs responsables dans le monde économique, culturel, politique, en France et ailleurs, seront-ils ?